De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
L’ancienne présidente de l’Institut national de l'audiovisuel (INA), Agnès Saal, remerciée en raison de ses factures exorbitantes en trajets en taxi, s’est défendue ce dimanche par l’intermédiaire de ses avocats. Ces derniers ont assuré que leur cliente avait remboursé 15 940 euros de frais de déplacement sur les 41 000 euros, dont 6700 euros concernant son fils et 5840 euros pour des déplacements privés, comme le rapporte L’Express.
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Des frais inférieurs à ceux de Mathieu Gallet
D’autre part, ils certifient qu’Agnès Saal aurait engendré des sommes moins importantes que celles du précédent PDG de l’INA, Mathieu Gallet. Les avocats affirment également que les frais de taxi engendrés par leur cliente sont "inférieurs au montant des moyens qui lui étaient proposés" : un second chauffeur aurait coûté 62 000 euros par an.
Vendredi dernier, l’association Anticor, née après les élections de 2002 et chargée notamment de dénoncer les failles institutionnelles en matière de lutte contre la corruption, a annoncé avoir déposé une plainte contre X visant les deux anciens PDG de l’INA pour "détournements de fonds publics" et "favoritisme".
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Fin avril, le magazine Challenges s’était procuré un rapport détaillant les factures des déplacements d’Agnès Saal. Cette dernière aurait dépensé 41 000 euros en frais de taxi en moins d’un an alors qu’elle disposait d’un chauffeur dont 6700 euros pour le compte de son fils à qui elle avait donné son code de réservation.
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Ce scandale a éclaté peu de temps après les révélations concernant les dépenses faramineuses de Mathieu Gallet lorsqu'il était à la tête de l'INA. Quelques jours après cette nouvelle polémique, Agnès Saal avait été contrainte de démissionner de son poste par la ministre de la Culture, Fleur Pellerin. Elle aurait depuis retrouvé un emploi au sein du ministère de la Culture.