De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Jusqu’à dix ans de prison et 1,5 million d’euros d’amende ou la relaxe. Voici ce à quoi se résume ce que risque Dominique Strauss-Kahn dans le procès du Carlton. Si les juges concluent qu’il n’était pas uniquement client de prostituées mais également impliqué dans un réseau de proxénétisme et décident de l’envoyer en prison, DSK pourra toujours faire appel. Mais si les magistrats décident de le relaxer, DSK pourra aussitôt reprendre le cours de sa vie.
Dans ce second cas, celui qui se retrouve actuellement à la barre des accusés pourra ainsi poursuivre ses différentes activités. En effet, depuis l’éclatement des affaires du Sofitel de New York et du Carlton de Lille en 2011, DSK a non seulement renoncé à son poste au FMI mais également à ses ambitions politiques. Aussi, celui qui était pressenti pour être le candidat du PS en 2012 s’est tourné vers des activités en lien avec un domaine qu’il maîtrise, l’économie. En 2012, il a ainsi créé la société Parnasse International. Spécialisée dans l’expertise, elle s’arracherait à l’étranger. Si bien que de riches dirigeants d’entreprise russes et chinois n’hésiteraient pas à débourser entre 50 000 et 150 000 pour une demi-heure de discussions avec l’ex-patron du FMI.
A lire aussi – DSK : de quoi vit l’ancien patron du FMI ?
Le déballage de sa sexualité lui nuira-t-il ?
Mais si financièrement, DSK devrait pouvoir rebondir sans trop de difficultés, côté image les choses pourraient être un peu plus compliquées. Au cours des trois jours pendant lesquels DSK a été auditionné, sa sexualité qu’il qualifie lui-même de "rude" a été déballée. Les mots crus employés par les prostituées pour raconter les parties fines auxquelles elles ont pris part avec DSK pourraient bien laisser des traces.
A lire aussi –Sexualité "rude", soirée "boucherie", le procès du Carlton ou le grand déballage de la sexualité de DSK
"Sa compétence intellectuelle, ses capacités d’économiste, ça reste intact", préfère penser son biographe, Michel Taubmann, interrogé par BFM TV. Selon lui, les compétences économiques de DSK sont tellement reconnues en France et à l’étranger qu’elles prendront toujours le pas sur le reste, y compris ses "travers" dans la vie privée.
"On fera la part des choses"
A lire aussi –Affaire du Sofitel : "DSK a été piégé, Nafissatou Diallo n’était pas là par hasard"
Une hypothèse qui s’est semble-t-il déjà vérifiée. Dans l’affaire du Sofitel de New York, DSK – qui a finalement bénéficié d’un non-lieu - était accusé d’avoir sexuellement abusé d’une femme de chambre. Des accusations qui ont également donné lieu à un grand déballage de sa sexualité mais qui ne l’ont pas empêché de rebondir en créant une société, Parnasse International, et un fonds d’investissements basé au Luxembourg. Un sondage réalisé par le Parisien en mars 2013 révélait même que la majorité des Français pensait que DSK ferait mieux que François Hollande s’il avait été élu en 2012. "Je pense que s’il est blanchi à l’issue de son procès on fera la part des choses", estime son biographe.