Les arrêts de travail sont en constante augmentation depuis 2019, en grande partie en raison de la crise sanitaire. Bien qu'une légère diminution ait été observée en 2023, leur coût continue d'augmenter. Le point.
Convois de tracteurs, blocages filtrants sur les routes, rassemblements devant les préfectures… Ils sont des dizaines d’agriculteurs à participer à l’acte 2 de la crise agricole ce lundi 18 novembre 2024. Et ces nouvelles mobilisations devraient durer quelques jours.
Moins d’un an après un fort mouvement de colère dans les campagnes, qui avait abouti en janvier dernier à des blocages de sections d’autoroutes dans le pays, la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles (FNSEA) et les Jeunes agriculteurs (JA) appellent à nouveau à manifester juste avant leurs élections professionnelles qui se tiendront en janvier 2025. Ils s’opposent notamment à l’accord de libre-échange entre l’UE et le Mercosur, que la Commission européenne espère signer avant la fin d’année.
Déjà confrontés à de mauvaises récoltes et à l'apparition de maladies animales, les agriculteurs déplorent également le retard dans la mise en œuvre de certains des 70 engagements pris l'hiver dernier par l'ancien gouvernement.
“Feux de la colère”
"85 points de manifestation sont en train de se mettre en route, on ne souhaite pas de blocage concrètement comme on a pu le voir l'année dernière", a précisé Pierrick Horel, le président des Jeunes Agriculteurs, ce matin sur RNC. Il a notamment cité des exemples d'actions comme "des barrages filtrants, des feux de la colère, des manifestations devant les préfectures".
Les "feux de la colère" brûleront partout en France ce lundi 18 novembre à partir de 19h45. Le point sur les routes à éviter aujourd’hui.