De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Aucun rendez-vous possible cette semaine. La grève des médecins généralistes a été reconduite le lundi 2 janvier, une mauvaise nouvelle pour de nombreux patients alors que les épidémies de grippe et de Covid-19 continuent de circuler en France. Au coeur de ce mouvement se trouve la dénonciation de leurs conditions de travail et la volonté de revaloriser le tarif de la consultation de médecine générale à 50 euros, soit le double d'aujourd'hui.
Grève des médecins : François Braun d'accord pour la revalorisation de la consultation
Invité sur France 2 ce jeudi matin, le ministre de la Santé et de la Prévention s'est dit favorable à une hausse des tarifs de consultation, mais pas à hauteur des 50 euros demandés : "Je suis prêt à augmenter cette consultation dès lors que les besoins de santé des Français sont remplis (...) D'accord, on augmente la consultation, mais je veux que les 650 000 Français qui sont en maladie chronique aient un médecin traitant, parce qu'ils n'en ont pas actuellement, je veux qu'on puisse avoir un médecin la nuit, le week-end".
Comme l'explique Capital, François Braun reçoit les syndicats de médecins libéraux à la tête du mouvement et le collectif "Médecins pour demain" ce jeudi 5 janvier dans l'après-midi. Peu importe l'issue des discussions, la cheffe de file du mouvement, le Dr Christelle Audigier, assure que les cabinets réouvriront leurs portes lundi 9 janvier, expliquant au site d'informations : "On se doit de soigner nos patients en pleine épidemie".
Grève des médecins : d'autres actions après la fermeture des cabinets
Vous pourrez donc prendre un rendez-vous chez votre médecin traitant dès le lundi 9 janvier, mais vous ne serez sûrement pas le seul patient à vouloir le faire, donc les disponibilités ne sont pas assurées. Le mouvement des généralistes n'est, quant à lui, pas terminé, indique à Capital le Dr Christelle Audigier : "On mènera d'autres actions au sein des cabinets. l'idée est de sensibiliser nos patients à d'autres problématiques que la consultation à 50 euros, comme le burn out des médecins". Elle évoque notamment la "surcharge administrative" liée aux patients et qui demande beaucoup de temps aux professionnels.