Pour préserver une ambiance sereine et festive lors des repas de Noël, il est préférable d’éviter certains sujets. Voici les 6 thématiques à bannir selon un sondage.
La victoire du non au referendum de dimanche a plongé la Grèce dans l’inconnu. Et même si Alexis Tsipras, son Premier ministre, assure que les négociations vont reprendre, on ignore encore quand. Et en attendant, le pays se retrouve dans une véritable course contre la montre. Le 20 juillet, un prêt de 3 milliards d’euros consenti par la Banque centrale européenne (BCE) arrive à échéance. Et si d’ici là aucune solution n’est trouvée, la Grèce pourrait se retrouver en faillite et donc à court de liquidités.
"Je te dois"
Aussi, et pour pallier cette éventuelle situation, le gouvernement envisagerait de mettre en place une monnaie temporaire. A défaut d’avoir des euros, et en attendant qu’un accord soit trouver entre le pays et ses créanciers, les Grecs pourraient donc payer et être payés en "IOU". Cet acronyme anglais signifie "I owe you", en français "je te dois" ou "je vous dois". Recourir à cette monnaie permettrait à la Grèce de continuer à faire tourner son économie tout en faisant une sorte de reconnaissance de dette à ses créanciers.
La même valeur que l’euro
Concrètement, aux distributeurs de banques les Grecs retireraient non plus des euros mais des IOU. De même pour les salaires et les retraites : tout serait versé en IOU sous forme papier ou de certificats électroniques. En Grèce, circuleraient ainsi deux monnaies de même valeur : des euros (amenés principalement par les touristes) et des IOU.
Le spectre du scenario vénézuélien
Mais si cette monnaie pourrait s’avérer salutaire à court terme, à plus long terme elle présente certains risques. Dans ce système, tout repose sur la confiance. Or, certains commerçants pourraient se montrer réticents et remettre en cause la parité entre les IOU et les euros. Ils pourraient refuser "de reconnaître à ces IOU la même valeur que l'euro, et demander par exemple 50 IOU pour un panier de courses valant 30 euros", a expliqué l’économiste Holger Schmieding. Du coup, une pension de retraire de 500 IOU ne vaudrait plus que "100 ou 150 euros sur le marché noir, ou gris, ou je ne sais quoi", a-t-il précisé avant de prédire : "Une devise dans laquelle on n'a pas de confiance s'effondre dans une inflation galopante".
Cette situation qui s’est en effet déjà produite au Vénézuela où le bolivar n’a cessé de s’effondrer face au dollar américain.