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A Laxou (Meurthe-et-Moselle), une famille a disparu sans laisser de traces depuis au moins 8 jours. Et, d'après les pistes envisagées par la police, cela ne serait pas sans raison...

Disparition inquiétante : une famille entière se volatilise

L'affaire fait froid dans le dos. C’est à Laxou, une commune de 14 301 habitants située en Meurthe-et-Moselle, qu’une famille s’est tout simplement volatilisé. D’après les informations de l’Est Républicain, cela fait "plus de 8 jours" que le couple et leur deux enfants ont disparu. Ce sont les filles du père, issues d’une première union qui ont alerté la police. "On espère juste qu’ils sont en sécurité quelque part même si nous sommes très inquiètes pour notre demi-frère et notre demi-soeur car ils n’ont que 12 et 5 ans", assure l’une d’entre elles au quotidien régional qui a préféré ne pas diffuser leurs noms.

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Les deux jeunes femmes, âgées de 19 et 23 ans, ont diffusé un avis de recherche sur les réseaux sociaux et sont allées déposer une main courante à l’Hôtel de police de Nancy. Ce 11 mai 2018, cela fait une quinzaine de jours qu’elles n’ont plus aucune nouvelle de leur père, bientôt quinquagénaire. Avec sa femme et ses deux enfants, il habitait un appartement de fonction, en tant que gardien d’immeuble pour mmH, dans la rue de la Moselotte, à Laxou.

La dernière fois que L., son aînée, l’a vu remonte à fin avril. "J’ai amené les petits à la foire, le 24 avril. C’est la dernière fois que je les ai vus", explique-t-elle. Elle a d’ailleurs remarqué "deux gros hématomes" sur le torse de son père dont l’épaule était "cassée mais pas encore soignée". "Il m’a dit qu’il s’était blessé en jouant au foot avec son fils mais je n’y crois pas trop…", poursuit-elle. Depuis, les téléphones des deux adultes disparus sont resté muets. Face à ce silence, les deux filles se rendent à l’appartement de leur père, le 2 mai. Il a été forcé, puis fouillé. "J’ai appelé la police pour qu’elle constate les faits", raconte L. à l’Est Républicain. "On a retrouvé près de 200 fioles de méthadone dans un placard. Visiblement, mon père ne prenait pas son traitement", précise-t-elle. La méthadone, souvent utilisée comme traitement de substitution, est prescrite à des toxicomanes. L. a tout porté à la pharmacie, où le tenancier a été interloqué par l’importante quantité de fioles.

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Disparition inquiétante... Sur fond de trafic de stupéfiants ?

Ce ne sont pas les seuls éléments troublants. La police a aussi trouvé des numéros de téléphone et des annotations de pesées de "blanche ou brune". Puis, un inconnu a contacté L. Il s’est présenté comme un "ami de son père". Les deux jeunes femmes nourrissent depuis la crainte d’une disparition sur fond de stupéfiants, d’autant plus que leur père n’est pas du genre à ne plus donner de nouvelles. "C’est la première fois que mon père ne donne plus signe de vie. La petite n’est pas scolarisée ; j’ai alerté le collège et eux aussi sont sans nouvelles", indique L. Elle et sa soeur ont relancé la police mercredi 9 mai, sans en apprendre plus.

Aujourd'hui l’appartement est barré par une solide plaque, afin d’en sécuriser l’entrée comme le précise L’Est Républicain. Difficile de ne pas le remarquer. "Ca me fait peur de ne pas savoir ce que sont devenus ces gens", conclut une locataire.