
Le président Ukrainien a récemment révélé l'étendue de son patrimoine et de ses bien, dans un souci de transparence. Rolex, compte en Suisse, biens immobiliers… Voici ce qu’il possède.
C'était une promesse de campagne. Avant sa réélection en 2022, Emmanuel Macron avait promis une "convention citoyenne sur la fin de vie". Celle-ci s'étant exprimée, tout comme le Conseil consultatif national d'éthique, un projet de loi sur le sujet sera prochainement présenté aux parlementaires. Dans une interview accordée conjointement à Libération et La Croix, le président de la République a dévoilé les détails de cette réforme. Plutôt qu'une légalisation de l'euthanasie ou la mise en place d'un "suicide assisté", le texte organsera notamment une "aide à mourir". Celle-ci serait strictement encadrée. Voici les principales conditions évoquées par le chef de l'Etat.
"Ce nouveau modèle français ne propose pas le suicide assisté, il ne dit pas que chacun peut disposer de sa vie en demendant une assistance automatique au corps médical. En revanche, cette loi de fraternité permet de choisir le moindre mal quand la mort est déjà là". C'est ainsi qu'Emmanuel Macron décrit son projet dans l'interview auprès de deux journaux.
Cette réforme modifiera notamment la loi Claeys-Léonetti, qui encadre actuellement la fin de vie. Celle-ci prévoit, entre autres, de rédiger des "directives anticipées".
Le projet préparé par l'Elysée prévoit d'autoriser une "aide à mourir", strictement encadrée. Emmanuel Macron a donc rejeté l'idée d'une légalisation de l'euthanasie ou de la mise en place d'un "suicide assisté". Il est prévue que :
Chez nos voisins européens, en particulier aux Pays-Bas et en Belgique, des critères moins restrictifs permettent aux mineurs atteints de maladies incurables d'avoir recours au suicide assisté.
Sur un plan pratique, le texte du projet français, prévoit de confier à une équipe médicale le soin d'autoriser ou non la demande "d'aide à mourir" qui sera formulée par le patient ou la patiente. Concernant l'administration du produit létal en cas d'accord, cette dernière pourra être réalisée par le patient lui-même s'il en est capable, et si ce n'est pas le cas, par "une personne volontaire" qu'il aura désigné, ou bien un soignant. Il est en outre prévu ce processus soit couvert par l'Assurance maladie.
Ce projet, décliné en trois volet, prévoit également d'autres réformes. L'une concerne l'accompagnement de la fin de vie et les soins palliatif s, l'autre sur les droits des patients et des aidants. En matière de soins palliatifs, l'exécutif compte lancer un "chantier" très prochainement, "avant même que la loi soit promulguée", a promis Emmanuel Macron.
Après un examen par le Conseil d'Etat d'ici la fin du mois de mars, le texte du projet de loi sera placé à l'ordre du jour du Conseil des ministres en avril. Les députés s'attèleront à la première lecture au mois de mai. "Sur un texte qui emporte de tels enjeux, on ne demande par l'urgence, il n'y aura pas de procédure accélérée", a affirmé le chef de l'Etat.