De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Ce couple de calaisiens faisait l'amour dans leur appartement, croyant être à l'abri du regard des autres. Pas de chance, les deux tourtereaux avaient oublié de fermer les rideaux de leur chambre, et se sont donc retrouvés à la vue de tous . Résultat : un voisin indiscret s'est permis de filmer les ébats, ainsi que de les publier sur les réseaux sociaux. Sur cette vidéo, les deux personnes sont très clairement identifiables, affirme le Nord Littoral. On reconnaît non seulement leurs visages, mais aussi l'appartement où se déroule la scène, ce qui ne laisse plus aucune place à l'anonymat. Une partie de jambes en l'air qui tourne au cauchemar en ligne pour ces amoureux.
Le journal régional évoque la question de droit à l'image suscitée par cette histoire. En effet, la personne ayant filmé et diffusé les ébats est condamnable. Elle a bafoué le droit des deux individus à "autoriser ou non la reproduction et la diffusion publique de son image reconnaissable". Pour en savoir plus il questionne le procureur de Boulogne qui déclare que la loi du 3 août 2018 encadre le délit de voyeurisme. "En l'occurrence, les auteurs de la vidéo qui ont choisi de la diffuser pourraient se voir reprocher l'atteinte à l'intimité de la vie privée, et encourir une peine allant jusqu'à un an de prison et 15 000 euros d'amende", écrit le Nord Littoral.
Le couple aussi pourrait être mis en cause
Leurs corps nus et entrelacés ont fait le tour d'Internet alors qu'ils n'avaient rien demandé. À première vue, les deux amants sont les victimes d'un voisin voyeur. Pourtant, selon la loi, le couple est également répréhensible. En effet, le quotidien calaisien rappelle l'article du Code pénal relatif à l'exhibition sexuelle. Le délit, ici, est de "montrer un acte sexuel à une personne non consentante". En ne prenant pas les précautions nécessaire, les deux protagonistes se sont elles mêmes exposées à la vue du voisinage. De fait elles pourraient potentiellement être condamnée à un an d'emprisonnement et 15 000 euros d'amende. Et ce, même si elles se trouvaient à l'intérieur de leur propre logement.