De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
L’affaire avait fait couler beaucoup d’encre. Elle a finalement été classée sans suite. Jeudi, le procureur de Béziers, Yvon Calvet, a en effet estimé qu’il "n’y a rien qui permette de prouver quoi que ce soit" dans l’enquête visant Robert Ménard pour fichage illégal d’élèves musulmans. Le maire de la ville, apparenté FN, s’est dit "satisfait" de cette décision.
"Les prénoms disent les confessions"L’affaire avait éclaté en mai dernier après que Robert Ménard a déclaré lors de l’émission politique "Mots Croisés" (France 2) qu’il y avait "64% d’élèves de confession musulmane dans les écoles publiques de Béziers". L’édile avait ensuite précisé ses sources : "Ce sont les chiffres de ma mairie. Pardon de le dire, le maire a, classe par classe, les noms des enfants. Je sais que je n’ai pas le droit de le faire. Pardon de le dire, les prénoms disent les confessions. Dire l’inverse, c’est nier l’évidence". Des propos qui avaient ensuite été repris et critiqués. Si bien que le lendemain de la diffusion de l’émission, Robert Ménard avait tenu à préciser qu’il n’y avait "pas de fichage des élèves" dans sa ville et qu’il n’y en aurait "jamais". Malgré tout, une enquête préliminaire pour "tenue illégale de fichiers en raison de l’origine ethnique" avait été ouverte.
A lire aussi -Affiches à Béziers : Robert Ménard continue la provocationPrès de deux mois plus tard, et alors que l’enquête a finalement été classée sans suite, Robert Ménard a déclaré : "C'est la fin d'une polémique bidon. Il n'y avait rien d'illégal à dire cela, le bon sens a triomphé. Dire ce qui est me semble être le métier du maire. Il n'y avait rien de rien dans ce dossier". Et celui-ci d’ajouter : "Cest un camouflet pour Taubira, Valls et le président !".
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