De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Captive des Américains depuis le 16 mai dernier, Oum Sayyaf, veuve du haut responsable de l’Etat islamique (EI) Abou Sayyaf, se livre peu à peu sur son rôle et celui que jouent en général les femmes au sein de l’organisation terroriste.
Selon le ministre de la Défense américain, Ashton Carter, cité par le site anglo-saxon, Daily Beast, Oum Sayyaf "a joué un rôle important dans les activités terroristes de l’Etat islamique", même s’il elle n’avait aucun pouvoir décisionnel.
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De bonnes épouses et de futures mères
Le journal explique que la captive a fourni de nombreux détails concernant les dessous de l’Etat islamique, les hommes qui s’y trouvent et les moyens de communication qu’ils utilisent. "Certaines femmes avaient donné des informations sur le mode de recrutement ou la campagne de propagande de l'EI mais Oum Sayyaf, elle, a une vision depuis le sommet de l'organisation.", indique de son côté Le Figaro.
Oum Sayyaf gérait sur place le recrutement des femmes, des espionnes mais aussi des esclaves sexuelles. Comme le souligne le journal, les femmes, en plus d’être de bonnes épouses et futures mères, peuvent travailler dans la police religieuse ou devenir espionnes d’autres femmes de djihadistes.
Dans l’Etat islamique, les femmes ne combattent pas
S’agissant du rang des femmes entre elles, celui-ci correspond à celui qu’occupe leur mari dans la hiérarchie du califat où ces dernières ne combattent pas – malgré les envies de certaines – contrairement aux autres groupes islamistes qui les envoient sur le front comme kamikazes.
Le nombre de femmes au sein de l’Etat islamique n’est pas connu mais selon les experts, la proportion serait d’une femme pour dix hommes, tout en sachant que le nombre de combattants est estimé entre 20 000 et 80 000.
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