Face à la montée des cyberattaques, le FBI et la CISA recommandent d’arrêter d’envoyer des SMS entre utilisateurs d'iPhone et d'Android. Un conseil qui ne vise pas seulement les Américains mais tous les...
"Quelquefois, il faut aller très haut pour réaliser à quel point nous sommes petits." Cette phrase énigmatique fût prononcée par l’Autrichien Felix Baumgartner juste avant son saut record à plus de 39 kilomètres de la surface terrestre. Et force est de constater que celle-ci, avec la nouvelle prouesse de Curiosity, la sonde d’exploration martienne de la Nasa, fait de plus en plus sens.
Le rover a profité d’une préparation à une manœuvre délicate pour dégainer son "œil gauche", un objectif spécifique du nom de Mastcam, pour photographier la Terre, le 31 janvier dernier. Infime lueur dans l’immensité stellaire, ce cliché (ci-contre) apporte une nouvelle preuve de notre petitesse au sein de l’Univers. Bien que les capacités de l’objectif et les aléas de la transmission à quelques 350 millions de kilomètres de distance aient eu raison de la qualité du cliché, l’Agence spatiale explique qu’"un œil humain, avec une vision normale, sur Mars, pourrait facilement voir la Terre ainsi que la Lune comme deux ‘étoiles du soir’ scintillantes".
L’album photos s’agrandit
Ce cliché s’ajoute à celui réalisé par Spirit (ci-dessous), le prédécesseur de Curiosity. Datant de 2004, cette photo, légèrement plus claire – le contraste a été accentué volontairement par la Nasa –, propose une vision plus distincte de notre planète Bleue.
La Terre est d’ailleurs une habituée des séances photos. En témoigne le sublime "Levé de Terre" filmé en 1968 par l’équipage d’Apollo 8, montrant notre Planète se lever, tel un soleil, à l’horizon lunaire.
Difficultés en vue pour Curiosity
Spirit vit sa mission fatalement écourtée en 2009, au terme de cinq ans de bons et loyaux services, après s’être embourbé dans une zone sablonneuse. Une leçon retenue par la Nasa, qui prend désormais toutes les précautions nécessaires pour éviter pareil destin à son nouvel ambassadeur. Dont les roues, souffrant d’une usure prématurée, le contraignent à davantage de prudence.
Le rover s’apprête à entreprendre sa mission la plus éprouvante et la plus risquée jusqu’à présent : le gravissement d’une dune aux sentiers recouverts de pierres tranchantes et abrasives, qui le rapprochera du Mont Sharp, sa destination. Son itinéraire a été modifié afin d’éviter un passage trop risqué pour la mécanique affaiblie de l’engin.