Ce lundi 25 novembre est celui de la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes. Zoom sur The Sorority, cette application réservée aux femmes et aux minorités de genre qui propose de...
Sur le quinquennat de François Hollande
Le célèbre polémiste Eric Zemmour s'apprête à publier son dernier livre, Un quinquennat pour rien, le 7 septembre aux éditions Albin Michel. Une semaine avant sa sortie, Le FigaroMagazine, journal dans lequel travaille le journaliste, a publié des extraits de l'ouvrage. En voici quelques passages.
"Le quinquennat hollandais a glissé dans le sang. Avec une tache rouge vif indélébile. Les attentats contre Charlie, l'Hyper Cacher de la Porte de Vincennes et la tuerie du Bataclan annoncent le début d'une guerre civile française, voire européenne, et le grand défi lancé par l'islam à la civilisation européenne sur sa propre terre d'élection. Ce retour du tragique tranche avec la débonnaireté présidentielle qui confine à la vacuité. Comme si l'histoire avait attendu, ironique, que s'installât à l'Elysée le président le plus médiocre de la Ve République pour faire son retour en force".
Sur l'identité
" La question de la souveraineté se pose encore, mais elle n'est plus centrale. Celle de l'identité l'a remplacée au firmament des urgences historiques. Désormais, la France ne se bat plus pour recouvrer sa souveraineté perdue, mais pour ne pas perdre son identité. Elle ne se bat plus pour vivre libre, mais pour ne pas mourir (...) Elle doit répondre à un défi existentiel que lui lance l'islam, qui est celui de son être, de sa nature, de sa civilisation. Une République islamique française pourrait être souveraine, mais ce ne serait plus la France. Si on change la lame et le manche d'un couteau, on peut l'appeler encore couteau, mais ce n'est plus le même couteau".
"Si demain il y avait 20, 30 millions de musulmans français bien décidés à voiler leurs femmes et à appliquer les lois de la charia, on ne pourrait préserver les règles minimales de la laïcité que par la dictature. C'est ce qu'ont compris en leur temps Atatürk, Bourguiba ou même Nasser. Ce sont les mœurs qui commandent et dominent les lois".
Sur Vladimir Poutine
"Vladimir Poutine n'est pas gentil. Vladimir Poutine n'est pas Potiron dans Oui-Oui. Vladimir Poutine est un méchant car il n'aime pas tout le monde et ne laisse pas entrer qui veut dans son pays. Il ne publie même pas la liste noire, forcément noire, des indésirables. Vladimir Poutine n'est pas très transparent. Ne respecte pas le droit international. La Russie de Poutine glisse vers un Etat totalitaire, a dit, solennel, un député européen belge".
L'Union européenne est gentille. Jean-Claude Juncker est gentil. Angela Merkel est gentille. François Hollande est gentil. Barack Obama est gentil. Ils font tous une farandole pour montrer qu'ils aiment tout le monde (...) Tout est beaucoup plus simple quand on sait d'avance qui sont les gentils et les méchants. Le méchant surveille, sanctionne et chasse des ONG étrangères de défense des droits de l'homme. Les gentils financent et instrumentalisent ces ONG pour fomenter des révolutions orange, ou des printemps arabes, avec des gens du cru formés en Amérique aux méthodes modernes d'agitation politique et médiatique".
"Le méchant n'est pas beau joueur : il refuse de se laisser renverser alors qu'il a une majorité du peuple derrière lui. Le méchant corrompt les délégués de la Fifa pour obtenir l'organisation de la Coupe du monde, tandis que les gentils obtiennent la même chose seulement parce qu'ils sont gentils. Le méchant est très méchant et les gentils très gentils. Le méchant envoie en secret des troupes russes pour soutenir les rebelles ukrainiens. Les gentils ont aidé en secret au renversement du précédent pouvoir ukrainien. Cela ne s'appelle pas un coup d'Etat mais une révolution".
Sur Christiane Taubira
"Droit, Ethique, Gauche, République, Taubira ne prononce que des mots à majuscule et méprise le reste du dictionnaire. Tout le monde croit qu'elle était ministre de la Justice d'un gouvernement de gauche, alors qu'elle en était la conscience, un Jiminy Cricket insupportable multipliant rappels à l'ordre et aphorismes moralisateurs".
"La seule loi qu'elle jugea digne d'elle fut ce 'changement de civilisation', comme elle le qualifia elle-même avec modestie, autorisant le mariage entre personnes de même sexe. Elle devint alors une espèce d'icône du Boboland, qui croit que la France se limite au quartier du Marais et que la gauche est au seul service de ses droits individuels, jusqu'aux caprices. Taubira incarne avec un rare talent de sophiste cette gauche de la déconstruction héritée de Mai 68 qui considère que la prison est le problème et le délinquant une victime, qu'elle entoure de sa sollicitude affectueuse, tandis qu'elle inflige aux véritables victimes un mépris de fer".
"Elle est le symbole de cette gauche antiraciste qui estime que c'est au Français de souche de s'adapter à la culture des derniers arrivés, sous peine d'être accusé de racisme. Qui retourne la République et ses valeurs pour mieux défaire la France. Une ministre qui refuse de chanter La Marseillaise et une ancienne militante indépendantiste guyanaise qui n'a jamais pardonné la colonisation."
Sur la fermeté de François Hollande
"Ce qui est formidable avec ce pouvoir, c'est qu'on redescend très vite sur terre. On ne reste pas longtemps dans l'épique, ou même dans le martial. Ce pouvoir est humain, trop humain. L'état d'urgence avec Hollande, c'est comme s'il n'y avait pas d'état d'urgence. Les manifestations, les grèves, les violences, les attentats: tout est comme avant l'état d'urgence. C'est le mot qui change. Ou plutôt ne change rien. On peut occuper les rues de Paris, on peut casser du flic, on peut briser des vitrines, on peut rassembler des supporters de football pour mieux offrir leur vie aux tueurs de l'Etat islamique. On peut chaque nuit fumer des pétards place de la République et refaire le monde. On peut immobiliser des trains, des métros, des avions. On peut accumuler des poubelles dans les rues sans les ramasser. On peut attaquer l'hôpital Necker comme une diligence dans un western. On peut se battre à coups de chaise dans les rues de Marseille. On peut transformer Paris en pétaudière. On ne risque rien, ni l'interdiction ni la réquisition (...) L'état d'urgence sous Hollande est synonyme d'il est interdit d'interdire".