De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Dans son édition du 21 janvier, Le Canard enchaîné pointe les failles du renseignement français avant les attaques terroristes survenues les 7-8 et 9 janvier. Selon l’hebdomadaire satirique, Amédy Coulibaly aurait été contrôlé "par hasard" en compagnie de sa compagne Hayat Boumeddiene dans le XIXe arrondissement de Paris. La scène se passe le 30 décembre 2014, au niveau du 55 avenue Simon Bolivard, à deux pas du parc des Buttes Chaumont dans le lequel la filière islamiste du même s’entraînait en son temps.
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Amédy Coulibaly signalé à l'antiterrorisme
Le couple circulait en voiture, à bord d’une Seat Ibiza louée à l’agence Sixt d’Orly. Ce sont deux policiers en moto qui procèdent au contrôle. C’est Hayat Boumeddiene qui est au volant précise le palmipède. Au cours de contrôle, les agents de police se rendent compte qu’Amédy Coulibaly est fiché à l’antiterrorisme. "La 'fiche' active est signée du service demandeur 'AT' – pour 'antiterrorisme'- et porte la mention 'PJ02'" détaille Le Canard qui précise que cette mention demande aux policiers de se renseigner discrètement sur l’individu sans éveiller des soupçons. Ces derniers en ont informé les services concernés ainsi que leur hiérarchie. Sans suite.
Le futur auteur de la fusillade de Montrouge et sa compagne repartent sans être inquiétés et ce, malgré les événements qui sont venus perturber les fêtes (Joué-les-Tours, Nantes et Dijon). Puis la police perd la trace de Coulibaly.
Où est-il ? En Espagne. Direction Madrid pour le couple où Hayat Boumeddiene prendra un avion pour la Turquie afin de rejoindre la Syrie. L’auteur de la prise d’otages de l’Hyper Cacher reprend lui la direction de Paris afin de réaliser ses macabres projets. Quand l’identité d’Amédy Coulibaly est révélée par les services au moment des attentats, l’un des deux policiers ayant procédé au contrôle rédige un rapport pour informer sa hiérarchie dans lequel il dit reconnaître le couple.
Enfin, et l’hebdomadaire satirique prend soin de le préciser, ces deux fonctionnaires de police n’ont commis aucune faute dans la mesure où ils ont respecté la procédure. Ce sont semble-t-il les services qui n’ont pas réagi de manière adéquate…
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