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les traces ADN de ces dernières ont en effet été découvertes dans le congélateur du domicile familial et dans le lave-linge de la caserne ou travaillait et s’est même suicidé le père de famille. D’après les premiers éléments recueillis, le congélateur aurait ainsi été vidé de son contenu et nettoyé par Francisco Benitez après la disparition de son épouse et de sa fille. Ces récentes découvertes pourraient entraîner la requalification de l’information judiciaire – actuellement ouverte pour disparition inquiétante – en homicide.
De l’image du père et du mari éploré, Francisco Benitez est passé lundi soir à celle du suspect numéro 1 dans l’affaire des disparues de Perpignan. Un mois et demi après la disparition de sa femme et de sa fille, Marie-Josée et Allison,Francisco Benitez entendu en 2004 pour une affaire similaireCar si ce membre de la Légion étrangère affichait des états de services exemplaires, il avait toutefois une vie privée quelque peu compliquée et ponctuée de zones d’ombres. En 2004, Francisco Benitez avait en effet été entendu comme témoin dans une affaire de disparition inquiétante à Nîmes. La personne alors recherchée dans des circonstances similaires à celles des disparues de Perpignan n’était autre que Simone de Oliveira Alves, la maîtresse du père de famille. Ce dernier en aurait même eu d’autres au cours de sa relation avec Marie-Josée Benitez et était sur le point de divorcer d’avec cette dernière. Les passeports d’Allison et sa mère ont par ailleurs été retrouvés à leur domicile, écartant ainsi la piste d’une fuite à l’étranger.
Les images des caméras de vidéosurveillance épluchées par les enquêteursEt alors qu’une source proche du dossier indiquait récemment qu’ "il n’y a aucune raison de croire à une autre explication que criminelle", les enquêteurs s’intéressent désormais à l’étude des ordinateurs et des téléphones portables des deux disparues, mais également aux images des caméras de vidéosurveillance installées près du domicile de la famille Benitez et de la caserne où travaillait le père. "S'il les a décapitées ou coupées, ça fait peur", a confié une voisine de la famille à RTL.