De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Rebondissement à Perpignan concernant l’enquête des trois femmes disparues entre 1995 et 1998. Mardi à la mi-journée, un homme de 54, repéré par son ADN, a été interpellé à son domicile puis placé en garde à vue par la PJ de Montpellier.
L'affaire est autant célèbre que sordide. Entre 1995 et 1998, trois femmes ont disparu aux abords de la gare de Perpignan. Parmi elles, deux seulement avaient été retrouvées sauvagement mutilées. En effet, le corps de Mokhtaria Chaïb avait été retrouvé le 21 décembre 1997 en bordure d'un terrain vague de Perpignan, ses seins et son appareil génital prélevés de façon quasi-chirurgicale alors que celui de Marie-Hélène Gonzalez avait été découvert, décapité, le 26 juin 1998. Le corps restant n’a jamais été retrouvé.
Confondu par son ADN
Du côté des enquêteurs, on explique que c’est grâce à des prélèvements ADN recueillis en 2013 que l’homme a été identifié. Ceux effectués sur les corps de Mokhtaria Chaïb et Marie-Hélène Gonzalès ont souvent fait l‘objet d’expertise mais ce n’est qu’en 2013 qu’un nouveau laboratoire est parvenu à isoler deux ADN masculins inconnus.
La confrontation de ces prélèvements avec le fichier des empreintes génétiques a permis d’identifier un suspect déjà connu des services de police pour des agressions sexuelles nous apprend Le Midi Libre.
Cette arrestation pourrait mettre fin à cette affaire qui hante depuis des années la ville de Perpignan.