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AFPCédric Jubillar serait-il passé aux aveux ? Ce vendredi 17 décembre, une importante révélation a été faite dans l’affaire de la disparition de Delphine Jubillar, survenue dans la nuit du 14 au 15 décembre 2021. Son mari, avec qui elle était en instance de divorce, aurait avoué le meurtre à des codétenus et à sa nouvelle compagne Séverine L., comme le révèle TF1 et LCI. Mis en examen le 18 juin dernier et incarcéré à la prison de Seysses en Haute-Garonne, le plaquiste de 34 ans, qui a jusqu’ici toujours clamé son innocence, se serait en effet laissé aller aux confidences lorsque ses codétenus ont tous été placés à un moment dans le quartier d'isolement.
L’interpellation de Séverine L. ainsi que l'audition des codétenus sont d’ailleurs due aux déclarations d'un des prisonniers libérés de la maison d'arrêt de Seysses, près de Toulouse, rapporte La Dépêche.
Ce dernier aurait raconté aux gendarmes que Cédric Jubillar, conformément à ce qu'il lui avait confié, avait enterré son épouse près d'une ferme qui avait brûlé en avril dernier à Cagnac-les-Mines. L’artisan lui aurait donné pour mission de retrouver le corps de son épouse et de le déplacer vers Montauban, ville où réside l'amant de l'infirmière disparue.
En plaçant sa nouvelle compagne en garde à vue, les enquêteurs voulaient s'assurer de ce qu'elle savait sur la localisation du corps de Delphine. Ayant fait preuve de bonne foi, elle est repartie libre ce jeudi 16 décembre au soir. Cédric Jubillar lui aurait cependant fait de troublantes révélations…
"Je l'ai enterrée à la ferme qui a brûlé", aurait dit le mari de Delphine Jubillar à Sèverine L., une mère de famille de 44 ans. Elle a cependant estimé que ce n’était que "de l'humour", mais a avoué ne pas arriver "à le cerner". Elle doute désormais "un peu plus de lui" et de ses comportements après à la disparition de sa femme.
Les enquêteurs auraient d’ailleurs recueilli de nouveaux éléments sur Cédric Jubillar, notamment sur son attitude, "parfois violente et bipolaire". Voici, pour l’heure, ce que l’on sait.
Dès jeudi soir, les gendarmes ont donc voulu vérifier l’ensemble des déclarations obtenues lors de ces nouvelles auditions. D’après les informations de La Dépêche, des vérifications techniques ont eu lieu. Aucun élément ne permet toutefois, à l’heure actuelle, de savoir si les aveux de Cédric Jubillar sont bien réels. D'autres vérifications sont toujours en cours.
Un des codétenus a-t-il tout inventé afin de monnayer des confidences auprès des forces de l'ordre en échange de remise de peine ou d'autres avantages ? Affaire à suivre.
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