De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
La piste a-t-elle été refermée trop vite ? Placé en détention provisoire depuis le mois de juin, Cédric Jubillar nie toute implication dans la disparition de son épouse, survenue la nuit du 15 au 16 décembre 2020. Si les enquêteurs l'ont soupçonné dès le début, ils ont aussi interrogé d'autres personnes ayant joué un rôle dans la vie de la jeune femme, notamment son amant et l'épouse de ce dernier.
Affaire Jubillar : Delphine n'a pas respecté le pacte des deux femmes
Très vite au cours de leurs investigations, ils comprennent que l'épouse trompée venait de découvrir la vérité. Comme l'explique Le Figaro, le 14 décembre elle intercepte un message envoyé par son mari, dans lequel se trouve un coeur et la phrase suivante : "J'ai envie de toi". Elle lui demande des explications, les obtient et appelle Delphine Jubillar les heures qui suivent. Les analyses du téléphone de la disparue ont montré, selon le quotidien, que cette femme lui aurait envoyé "toute une série de message" entre "le 14 décembre minuit et le 16 décembre 14 heures". 25 messages auraient même été échangés le 15 décembre en début d'après-midi, auxquels s'ajoutent quatre tentatives d'appel de la part de l'épouse de son amant.
Interrogée par les enquêteurs, la femme du "confident de Montauban" explique avoir conclu un marché avec Delphine Jubillar. Elle devait attendre la séparation "officielle" du couple au mois de janvier pour reprendre leur relation. Citée par Le Figaro, une source proche du dossier explique : "Mais Delphine n'a pas respecté le pacte : le soir même, elle envoyait une photo d'elle à son amant en combishort". Un message parti de son téléphone à 22h58 et qui est une de ses dernières preuves de vie, le soir du 15 décembre.
Affaire Jubillar : le mystère des 145 appels
Mise hors de cause par les enquêteurs, l'épouse de l'amant revient au coeur du dossier, selon les informations du quotidien. En effet, elle a passé 145 appels à un numéro inconnu, la veille de la disparition de Delphine Jubillar. Les gendarmes tenteraient actuellement de découvrir qui était à l'autre bout du fil à ce moment-là. Cité par Le Figaro, Me Jean-Baptiste Alary, avocat de Cédric Jubillar, explique : "Nous aimerions savoir quelle a été exactement la teneur de ces échanges avec Delphine et nous ferons prochainement une demande d'actes à ce sujet. Pour nous, s'il y a bien une personne au monde qui pourrait en vouloir à Delphine, c'est bien elle".