Face à la montée des cyberattaques, le FBI et la CISA recommandent d’arrêter d’envoyer des SMS entre utilisateurs d'iPhone et d'Android. Un conseil qui ne vise pas seulement les Américains mais tous les...
Après le budget de l'Etat, c'est au tour de celui de la Sécu d'occuper l'Assemblée nationale. Les députés doivent entamer l'examen, ce mardi 24 octobre, du projet de loi de financement la Sécurité sociale (PLFSS) présenté par le gouvernement. L'objectif affiché de l'exécutif est de faire des économies, après des années d'augmentation des dépenses, engendrée notamment par la crise liée au Covid-19. Le texte prévoit ainsi plusieurs milliards d'euros d'économies sur les dépenses de la branche maladie en 2024.
Alors qu'elle y a déjà eu recours 13 fois, la première Ministre Elisabeth Borne pourrait de nouveau faire appel à l'article 49.3. Cela permettra à l'exécutif d'obtenir une adoption sans vote en première lecture de la partie "recettes" du PLFSS. Le rejet inédit en commission de ce PLFSS a encore renforcé l'hypothèse d'un recours rapide à cet outil constitutionnel, pour une adoption sans vote en première lecture de sa partie "recettes".
Déficit de la Sécurité sociale : un objectif de 3,5 milliards d'euros
L'exécutif vise dans ce budget une économie de 3,5 milliards d'euros sur les dépenses de la branche maladie en 2024, via des baisses des dépenses pour les médicaments, les laboratoires d'analyse ou encore les arrêts maladie, ainsi qu'une lutte renforcée contre la fraude.
Après l'envolée des années Covid, "c'est un budget de transition entre sortie de crise et maîtrise des dépenses, et un budget de responsabilité", plaide Stéphanie Rist (Renaissance), rapporteure générale du texte. Les prévisions tablent malgré tout sur une hausse du déficit de la Sécurité sociale à 8,8 milliards d'euros pour 2023, et 11,2 milliards en 2024, comme le précise le Midi Libre.
La gauche, elle, fustige un budget qui ne "règle rien à la crise des hôpitaux" et néglige le financement de la dépendance. C'est un texte "sans odeur ni saveur tellement il est cadenassé par la contrainte budgétaire", lance le député PS Jérôme Guedj. Il "n'est pas sincère", attaque même le député écologiste Sébastien Peytavie, ciblant un objectif d'évolution des dépenses de l'assurance maladie (+3,2%) trop faible et des prévisions "irréalistes".
En attendant la probable promulgation de ce texte, découvrez dans notre diaporama ci-dessous, les principales mesures qui y figurent et qui pourrait changer votre quotidien dès l'année 2024.