Face à la montée des cyberattaques, le FBI et la CISA recommandent d’arrêter d’envoyer des SMS entre utilisateurs d'iPhone et d'Android. Un conseil qui ne vise pas seulement les Américains mais tous les...
Quels moyens de transport utiliseront les Français à la fin du confinement ? C’est la question que se posent énormément de citoyens, depuis qu'Emmanuel Macron a annoncé, ce lundi 13 avril 2020, la fin du confinement le 11 mai prochain. En effet, si la date n’est pas repoussée, la population devrait reprendre progressivement ses déplacements quotidiens pour se rendre, notamment, sur leur lieu de travail, indique BFMTV. Cependant, recommencer à vivre comme avant est impossible, du moins dans l’immédiat. Le coronavirus Covid-19 n’aura très certainement pas disparu, il faudra donc adapter les mesures barrières d’une façon ou une autre.
Un plan de reprise des transports en commun est actuellement étudié par le gouvernement et les institutions locales : il doit déterminer un moyen efficace d’allier respect de la distanciation sociale (un mètre minimum) avec les trajets journaliers. De nombreuses interrogations en découlent cepnedant : comment garantir la sécurité sanitaire dans des bus ou des métros aux heures de pointe ? Comment rassurer la population qui les emprunte ?
[node:covid-19-france]
Rassembler plusieurs mesures barrières
En effet, en région parisienne, par exemple, cinq millions de voyageurs utilisent quotidiennement les transports en commun pour se rendre sur leur lieu de travail. "Nous demandons un déconfinement par portion et que les bonnes habitudes prises pendant le confinement, comme le télétravail, comme essayer de trouver des alternatives aux transports en commun, cela parait une bonne solution", explique Stéphane Beaudet, vice-président Ile-de-France en charge des Transports.
Une autre option revient souvent dans les débats, mais n’a pas encore été tranchée : celle du port du masque de protection obligatoire dans les lieux publics, et dans ce cas précis, les transports en commun. Stéphane Beaudet ajoute que cette mesure et celle des opérations de nettoyage des véhicules doivent être instaurées de concert, mais progressivement.
Ainsi, des moyens de transport plus individuel peuvent être priorisés.
L’alternative du vélo
Certaines villes comme Paris, Grenoble, Montpellier, ou encore Rennes envisagent de favoriser la pratique du vélo pour se déplacer. En ce sens, elles comptent construire davantage de pistes cyclables provisoires afin de ne pas voir de citoyens se ruer dans les transports en commun ou la voiture. Pour mettre un dispositif correct en place, l’anticipation est le maître-mot.
"Si plusieurs millions de cyclistes se retrouvent en plus en France sur les voiries, il vaut mieux se préparer pour ne pas se trouver comme sur d’autres sujets dépourvus si les choses arrivent", développe le Président de l’association des Villes et territoires cyclables, Pierre Serne. Pour ce faire, expérimenter les pistes cyclables provisoires le plus rapidement possible est primordial. Tout sauf la voiture.
Éviter les voitures
Le gouvernement semble, en effet, vouloir limiter autant que possible l’usage de la voiture, d’après BFMTV. En Chine, 66% des citoyens ne possédant pas de véhicule souhaitent en acheter un dans les six mois à venir. Une aubaine pour le marché de l’automobile, mais un peu moins pour le trafic routier et la pollution dans les grandes agglomérations.
Cette envie résulte avant tout d’une peur d’être contaminé dans les transports en commun. Difficile, donc, pour l’Etat de trouver un compromis qui permettrait à la population d'éviter une nouvelle vague de contamination tout en limitant l’achat de véhicule individuel.