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"Nous devons pouvoir déchoir de sa nationalité française un individu condamné pour une atteinte aux intérêts fondamentaux de la Nation ou un acte de terrorisme", avait annoncé François Hollande au Parlement, au lendemain des attentats du 13 novembre. Seulement, un peu plus d’un mois après, le président aurait revu sa copie. Après l’avoir annoncé haut et fort devant les parlementaires, le chef de l’Etat aurait finalement décidé d’y renoncer, croit savoir Libération. Alors que cette mesure avait scandalisé une partie de la gauche, François Hollande aurait en effet opté pour l’unité. Aussi, mercredi, le projet de réforme constitutionnelle qu’il va présenter ne devrait pas évoquer la déchéance de la nationalité française pour les binationaux en cas de terrorisme.
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Faire passer ce rétropédalage en douceurUn exercice qui s’avère d’ores et déjà délicat. Libération et Europe 1 rapportent que François Hollande et son équipe plancheraient actuellement sur la meilleure méthode pour faire passer ce rétropédalage en douceur. Leur objectif : ne pas fâcher l’opposition ni la majorité pour s’assurer d’avoir l’approbation des 3/5e des parlementaires au moment du vote du projet de réforme constitutionnelle.
Aussi l’exécutif prépare le terrain depuis plusieurs jours. Cette mesure a un caractère "symbolique", a ainsi souligné Manuel Valls vendredi dernier, précisant qu’elle n’était "pas une arme contre le terrorisme", tandis que François Hollande a rappelé le même jour depuis Bruxelles que le "seul objet" du projet de révision était "de pouvoir être efficace dans la lutte contre le terrorisme".
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