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Qui aurait pu croire que les tubes de Dalida et de Julio Iglesias tortureraient des gens ? Personne, sauf les prisonniers de la dictature chilienne. En effet, selon une étude britannique publiée dans le Daily Mail, des chansons populaires étaient jouées lors des interrogatoires sous le général Pinochet. Ainsi, Dalida, Julio Iglesias ou encore George Harrisson torturaient – à leurs insu bien sûr- les prisonniers de l’époque. Selon la chercheuse Katia Chornik, qui a étudié les tortures sous le régime de Pinochet, des musiques telles que "Gigi L’amoroso" de Dalida ou "Vous les Femmes" de Julio Iglesias étaient diffusées en boucle à plein volume pour accentuer la souffrance psychologique des prisonniers. Cette pratique est d’ailleurs encore utilisée par l’armée américaine."Un centre de torture dans la rue d'Iran était appelé la discothèque par les agents" Juste avant le fatidique interrogatoire, les gardiens de la prison fredonnaient les chansons pour installer un sentiment de frayeur chez les détenus."Un centre de torture dans la rue d'Iran était appelé la discothèque par les agents. La musique servait aussi à couvrir les cris des prisonniers", ajoute Katia Chornik, interrogée par l'AFP. "La musique était présente 24 heures sur 24. Ils allumaient la radio et passaient tout ce qui était à la mode. Dans les camps de prisonniers, ils mettaient de la musique militaire pour nous faire marcher au pas et ils nous obligeaient à chanter", confirme à l’AFP un photographe chilien torturé pendant 2 ans sous Pinochet. Paradoxalement, cette musique incessante a permis aux prisonniers de tenir le coup. Elle était comme le seul lien qui les unissait et la seule notion de vie extérieure pour eux. "La musique a rapproché les prisonniers car elle était un moyen pour eux de faire face à leurs terribles souffrances. Mais elle a aussi valeur de témoignage, dit-elle. Beaucoup de prisonniers n'avaient plus d'existence officielle et étaient voués à disparaître sans laisser de trace. Les chansons étaient une manière de rappeler qui ils étaient et en quoi ils croyaient", confie le Dr Chornik.