De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
On savait que l’Etat islamique avait volé de nombreux passeports syriens, irakiens voire libyens afin de s’insérer dans les flots de migrants et réfugiés pour s’introduire en Europe afin d’y fomenter des attentats.
Mais on connaît désormais comment ces vrais-faux passeports ont été élaborés. Selon France Info, qui consacre un reportage sur le sujet, ces papiers auraient été volés alors qu’ils étaient encore vierges.
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Des papiers plus vrais que nature
"Quand Daesh et Al-Qaida ont conquis des régions entières, ils sont tombés sur des centres administratifs où il y avait non seulement des passeports vierges, mais également les machines nécessaires à remplir ces vrais-faux papiers", explique à la radio Alain Rodier, directeur adjoint du Centre français de recherche sur le renseignement.
"Il suffisait donc de mettre une photo d’un individu, d’inscrire l’identité choisie et le terroriste en puissance avait des papiers plus vrais que nature et pouvait les utiliser et franchir toutes les frontières à sa guise", fait-il savoir.
Le passeport du kamikaze du Stade de France pas contrôlé
Ainsi, ces vrais-faux passeports sont difficiles à détecter, mais le manque de moyens humains y est aussi pour beaucoup. En effet, il existe un outil pour les gardes-frontières afin de repérer les papiers volés : le fichier SLTD, pour "Stolen and lost documents" qui recense plus de 45 millions de documents de voyages égarés ou dérobés dans 190 pays.
Or selon les informations de France Info, l’un des passeports utilisé par un des terroristes du Stade de France était enregistré dans cette base de données. Mais par manque de moyens humains ou par négligence, le passeport du terroriste déguisé en réfugié n’a pas été contrôlé…
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