Ce lundi 25 novembre est celui de la journée internationale de lutte contre la violence faite aux femmes. Zoom sur The Sorority, cette application réservée aux femmes et aux minorités de genre qui propose de leur...
Décidément, cette visite pour le chef de l’Etat à Cuba est historique à plusieurs points. Arrivé lundi à la Havane, François Hollande était le premier président de la République française à venir sur l’île communiste. Il est aussi le premier dirigeant à venir suite aux réchauffements diplomatiques entre Cuba et les pays occidentaux, damant au passage le pion à Barack Obama.
Mais le point d’orgue de cette visite à Cuba sera sans nul doute cette entrevue avec l’ancien leader communiste, tenue secrète jusqu’au tout dernier moment. "Un moment historique", selon les mots même du président français qui explique avoir rencontré "un homme qui a fait l’histoire". "Il y a forcément débat sur ce qui a pu être sa place, ses responsabilités, mais venant à Cuba je voulais rencontrer Fidel Castro", a-t-il expliqué.
A lire aussi - Hollande à Cuba : les raisons d’une visite historique
C’est à la demande de François Hollande que cette entrevue avec le "Leader Maximo", âgée aujourd’hui de 88 ans et malade, s’est faite. "Fidel Castro a souhaité me rencontrer, c'était une volonté partagée en arrivant à Cuba, a précisé François Hollande. Quoi qu'on en pense, il est dans l'Histoire."
Une manière de rassurer une partie de la gauche française
Une rencontre historique dont le président de la République en avait expliqué les tenants et les aboutissants quelques temps avant son arrivée à Cuba : "Au-delà même de la gauche française, Cuba participe d'une certaine mythologie qui a longtemps mobilisé le peuple français, notamment parce qu'il s'agissait d'un petit pays qui affrontait une grande puissance."
Une image symbolique, lui et le "Commandante" se serrant la main, qui aura aussi le mérite de rassurer une partie de la gauche française et de l’extrême-gauche, encore émues par le souvenir de l’ancien leader communiste, et promptes à taxer la politique de François Hollande de "social-libéralisme".
Vidéo sur le même thème : Que vient faire François Hollande à Cuba ? Le web ironise