De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
S’est-on résignés à vivre avec le virus ? L’épidémie de coronavirus Covid-19 n’est pas terminée, loin s’en faut, mais la situation semble s’être considérablement normalisée ; au moins dans l’esprit des Françaises et des Français. Force est de constater, en effet, que la question n’occupe plus tout à fait les mêmes places politique ou médiatique : elle a été chassée par la guerre en Ukraine, d’abord, mais aussi par l’élection présidentielle de 2022, dont le premier tour se tenait le dimanche 10 avril. Le sujet a été assez peu abordé par les douze candidats, dont deux se démarquent et se sont qualifiés pour le second tour. Il s’agit, bien évidemment, d’Emmanuel Macron et de Marine Le Pen.
Pourtant, le virus n’attend pas. Il ne dort pas non plus, rappelle La Dépêche, soulignant combien la nation “s’empêtre à nouveau dans une situation sanitaire difficile” : les cas de contaminations demeurent très importants, les hospitalisations sont en hausse… et rien ne semble pouvoir faire chuter ces taux inquiétants. Chaque jour, poursuivent nos confrères, les autorités sanitaires enregistrent 135 000 nouvelles infections en moyenne. Un nombre conséquent d’entre elles sont létales, rappelle CovidTracker sur son site. Plus d’informations à ce propos dans notre diaporama, que vous retrouverez en conclusion de cet article.
Covid-19 : la France bloquée sur un “plateau haut” ?
D’après La Dépêche, le pays est actuellement bloqué sur “un plateau haut”, puisque la circulation virale continue de grimper dans une quarantaine de départements. Le seuil d’alerte, qui n’a pas changé depuis le début de la crise sanitaire et demeure fixé à 50 cas pour un taux de 100 000 habitants, est très largement dépassé dans l’essentiel de ces derniers - sinon la totalité. Parfois de beaucoup ; en témoigne la situation de la Corse-du-Sud (1800 cas pour 100 000 habitants). A bon entendeur…