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Le diaporama indique les régions où des nouvelles mesures de restrcitions pourraient être appliquées selon l'épidémiologiste Arnaud Fontanet. Sources : Le Journal du Dimanche.
Depuis plusieurs mois désormais, les autorités sanitaires ont opté pour des mesures de restrictions locales face à la recrudescence du coronavirus Covid-19. Voulant éviter de pénaliser une économie nationale déjà très fragile, Emmanuel Macron et son gouvernement ont donc préconisé le cas par cas.
Les agglomérations de Nice mais aussi de Dunkerque ont ainsi été les premières à subir des mesures spécifiques. Depuis le 20 mars 2021, deux régions entières sont leur tour confinées. Cette stratégie du confinement par territoires semble cependant avoir ses limites dans une société où il est si facile de se déplacer. C'est notamment le cas de nombreux Franciliens qui travaillent à Paris et changent donc de département au quotidien. Confiner seulement un département de ce poumon économique n'aurait eu que peu de sens et surtout quasiment aucun effet bénéfique.
La situation pourrait s'aggraver dans de nouvelles régions
Risque-t-on pourtant de voir la totalité de l'Hexagone un jour confinée comme ce fut le cas en mars 2020 ? Pour Arnaud Fontanet, membre du Conseil scientifique, il faut agir vite dès maintenant et notamment dans les zones géographiques où la situation est encore sous contrôle. Interrogé parLe Journal du Dimanche, cet épidémiologiste invite à des mesures rapides : "C'est maintenant qu'il faut agir et tester ailleurs l'impact de nouvelles mesures pour voir si elles marchent, avant d'arriver au stade où l'on n'a plus d'autre choix que de tout fermer".
D'après Arnaud Fontanet, l'anticipation est donc la clé de la réussite, l'objectif étant de prendre de l'avance sur un virus devenu "maître du temps", selon les propres mots du chef de l'État. "Hormis la façade Atlantique (Bretagne, Pays de la Loire et Nouvelle-Aquitaine) et peut-être la Corse qui ont toujours mieux résisté, on peut redouter que les autres Régions basculent bientôt dans une situation très difficile avec la poussée du variant anglais", avance le spécialiste dans les colonnes du JDD.