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Est-il vraiment responsable de ce vol ? Si oui, qu’a-t-il fait de tous ces kilos de drogue ? A-t-il été aidé d’un ou plusieurs complices ? Deux jours après l’arrestation d’un policier dans le cadre de l’enquête sur le vol de 52kg de cocaïne au 36 Quai des Orfèvres (Paris), le siège mythique de la police judiciaire (PJ), la police des police est sur les dents. Réputé comme étant modèle au travail et ayant un physique de "beau gosse", le suspect n’a pas livré d’informations clés aux enquêteurs de l’IGPN (l’Inspection générale de la police nationale). Il serait même resté "quasi muet" et comporté "comme un cador", selon leurs propres termes.
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Sa garde à vue prolongéeAgé de 34 ans, le suspect a arrêté samedi à Perpignan alors qu’il faisait des courses avec son épouse et leur fillette, puis placé en garde à vue. Celle-ci a récemment été prolongée et pourra durer jusqu’à 96 heures, comme le prévoit la loi. Selon les informations de l’Indépendant, ce brigadier en poste au "36" depuis quelques années a "été appréhendé samedi sans bruit, alors que son épouse et sa fille s’était éloignées". C’est notamment son train de vie qui a alerté les enquêteurs. Le suspect est en effet à la tête d’un parc immobilier à Perpignan (7 appartements), ce qui semble difficilement justifiable au vu de son salaire.
Un train de vie qui intrigue les enquêteursDes perquisitions ont ainsi été effectuées dans ses appartements. Ce qui a permis de trouver des sommes d’argents en liquide mais "pas dans des proportions importantes", a indiqué une source policière. Ces sommes ont toutefois été saisies. Outre ses biens immobiliers et son train de vie, ce sont également les fréquentes "visites" du brigadier dans la salle des saisies qui ont mis la puce à l’oreille des enquêteurs. Le policier s’y serait rendu à plusieurs reprises "sous des prétextes futiles", a précisé la même source. Pis, avant la nuit du 24 au 25 juillet au cours de laquelle le vol des 52 kg de cocaïne est daté, une policière l’aurait aperçu sortant de cette salle avec des sacs plein.
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Des complices du "milieu perpignanais" ?Et alors qu’aucune trace de drogue n’a pour le moment été trouvée au domicile du suspect, ni dans ses appartements, les enquêteurs envisagent qu’elle ait déjà été revendue. Toujours selon eux, le brigadier en garde à vue aurait également pu bénéficier de "certaines" complicités issues "du milieu perpignanais". L'enquête se poursuit.
Par ailleurs, à la demande expresse du ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve, l'IGPN va prochainement procéder à un audit de la brigade des stupéfiants. "La police doit être aussi irréprochable qu'efficace", a martèlé le ministre dans les colonnes du Parisien.
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