Clash entre Rachida Dati et Mathieu Kassovitz à propos de la délinquance

Leur échange était tendu. Samedi soir sur le plateau d’"On n’est pas couché", Rachida Dati et Mathieu Kassovitz se sont écharpés à propos de la délinquance en France. Tout a commencé quand la chroniqueuse Léa Salamé a rappelé à l’ex-ministre de la Justice les propos récement tenus par la présidente du Front National à son sujet. "Je préfère Rachida Dati (à Najat Vallaud-Belkacem, ndlr) dont les prises de position sont en train de se rapprocher, il faut bien le dire, des nôtres", a ainsi déclaré la journaliste, citant la leader d’extrême droite. Ce qui n’a pas du tout plu à son invitée. "Je ne suis pas, aussi, responsable des propos de Marine Le Pen. Je suis responsable de beaucoup de choses mais pas de celle-ci", a-t-elle aussitôt répliqué avant d’expliquer : "Il n’y a plus d’autorité nulle part, ni à l’école, ni à la sécurité, ni au niveau des forces de l’ordre (…) Ils sont vraiment débordés par une délinquance qui explose".

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Mathieu Kassovitz est alors intervenu dans le débat, contestant les propos de Rachida Dati.  "La délinquance augmente, la délinquance n'explose pas. Arrêtez de faire peur aux gens", lui a-t-il ainsi souligné. Ce qui a ensuite donné lieu à un vif accrochage entre l’acteur et l’ancienne ministre et ce, pendant plus de deux minutes d’antenne.

"Si vous étiez un tout petit proche des gens…""Madame, si vous étiez un tout petit peu dans la rue, putain de merde. Si vous voyiez la solidarité qu'ont les gens, comment les gens fonctionnent, si vous étiez un tout petit peu proche des gens... Mais pas à travers vos promenades sous surveillance médiatique. Vous sauriez que, d'un on n'a pas besoin de vous, deux vous vous trompez. Vous nous emmenez dans les mauvaises directions parce que nous, on est solidaires entre nous", a ainsi raillé l’acteur. "Ah bon ? Vous êtes solidaire dans votre métier ? Vous n'avez de cesse de critiquer tout le monde. Vous critiquez tout le monde tout le temps", a de son côté rétorqué l’ex-membre du gouvernement. Ce à quoi Mathieu Kassovitz a renvoyé : "Non sur vous, sur votre classe, oui tout le temps". Et Rachida Dati de lui lancer : "Aimez-vous déjà les uns les autres chez vous et puis après on peut parler du reste. Arrêtez de dire je me promène. C'est facile". Ambiance.