De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Les élections régionales auront lieu dans deux mois, les 6 et 13 décembre. Parmi les sujets développés dans les campagnes des candidats : le nouveau nom de la région.
En effet, suite à la réforme territoriale définitivement adoptée en juillet dernier, le nombre de régions métropolitaines est passé de 22 à 13. Le regroupement de plusieurs régions en une nouvelle super-région a ainsi donné lieu à des noms provisoires à rallonge en attendant que la réforme soit appliquée début 2016. A charge pour les nouveaux élus (ils auront jusqu’à juillet 2016) d’arrêter leur choix sur le nom définitif de la future région qu’ils présideront.
Pour certaines nouvelles régions, l’enjeu est tellement primordial qu’il s’invite dans la campagne pour les élections régionales. Si dans certaines parties de l’Hexagone, le nom fait consensus – c’est le cas de la Normandie, et de la Bourgogne-Franche-Comté ainsi que de l’Auvergne-Rhône-Alpes dans une moindre mesure – d’autres se révèlent un casse-tête.
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"APOIL" pour l’Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes ?
Ainsi du Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées où personne ne veut garder une appellation si longue mais où chacun revendique une forte identité, comme le souligne Europe 1. Lors d’un sondage effectué par plusieurs quotidiens régionaux, les locaux avaient plébiscité le nom "Occitanie", suivi par "Occitanie-Pays Catalan" et "Languedoc". Du côté de l’Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes, la bataille fait également rage. Certains plaisantins ont proposé l’acronyme APOIL ("A" pour Aquitaine, "Poi" pour Poitou-Charentes, et "L" pour Limousin). Comme l’indique Europe 1, les petites régions que sont le Limousin et le Poitou-Charentes craignent d’être avalées par la grande, l’Aquitaine.
Crispations identitaires dans le Nord et le Nord-Est
En Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine, où les trois ex-régions n’ont pratiquement rien en commun, la lutte identitaire est la plus forte. Au final, le nom générique de "Grand Est" pourrait bien être choisi, mais sans enthousiasme. Dans le Nord-Pas-de-Calais-Picardie, les crispations identitaires sont aussi présentes. Les appellations comme "Nord-de-France" ou "Nord" pourraient l’emporter, au grand dam des Picards. Mais le nom fourre-tout "Nord-Pas-de-Calais-Picardie" a lui aussi de grandes chances de rester, par défaut.
Quid de l’Ile-de-France ?
Enfin, Claude Bartolone, a lancé le débat sur une future appellation de l’Ile-de-France, qui n’est pourtant pas concernée par le redécoupage territorial. Le président de l’Assemblée et candidat PS dans la région voudrait y voir apparaître le mot de "Paris", plus prestigieux à l’international selon lui.
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