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Le 2 février 2011 au matin, Nathalie De Mey accouche seule d'un enfant qu'elle ne désire pas. Dans la salle de bain de sa maison de Limoux (Aude), elle coupe le cordon ombilical. Le bébé est vivant, il pleure. Sa mère l'enroule dans une serviette tâchée de sang et l'enferme dans le congélateur.
Quatre mois plus tard, c'est son compagnon de l'époque qui découvre le corps du nourrisson congelé. Nathalie De Mey déclare alors aux enquêteurs avoir longuement hésité avant de passer à l'acte. L'enjeu du procès est maintenant de savoir quelles étaient les motivations de la jeune femme.
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Elle tenté plusieurs fois de se faire avorter
Lorsqu'elle a appris qu'elle était enceinte, en août 2010, Nathalie De Mey a d'abord tenté de se faire avorter. Elle a déclaré lors de son procès qu'elle n'avait pas pu trouver un rendez-vous médical à temps.
L'avocat de cette jeune femme évoque, lui, sa "personnalité particulière, très fragile, qui finit toutes ses phrases en s’excusant", révèle Metronews. Les analyses phychiatriques ont également montré une "altération du discernement" de la trentenaire.
Nathalie De Mey a déjà deux filles qu'elle a eu avec Roland Sanchez. A l'époque des faits, elle venait de se séparer de cet homme qu'elle qualifie de "violent", selon les enquêteurs. Elle a en revanche affirmé avoir eu ce troisième enfant avec un autre homme, Mark Tong Van qui constitue aujourd'hui la partie civile. A l'époque, elle a avoué avoir eu peur de la réaction de son ancien compagnion lorsqu'il apprendrait qu'elle avait eu un enfant avec un autre homme.
Lors d'un premier procès, Nathalie De Mey comparaissait libre mais ne s'était pas rendue devant les juges. Son avocat espère que cette fois-ci, "elle se présentera à l'audience", rapporte Metronews. "Elle semble déterminée à expliquer son geste, à faire le clair sur cette affaire. De toute façon, depuis qu’elle est revenue chez elle à Limoux, elle me dit : ‘c’est comme la prison", a ajouté son avocat.
Le verdict des juges devrait être rendu jeudi. L'accusée encourt jusqu'à 15 ans de réclusion criminelle.