Face à la montée des cyberattaques, le FBI et la CISA recommandent d’arrêter d’envoyer des SMS entre utilisateurs d'iPhone et d'Android. Un conseil qui ne vise pas seulement les Américains mais tous les...
Invité samedi soir dans l’émission On n’est pas couché, sur France 2, pour présenter son livre "L’esprit du judaïsme, Bernard-Henri Lévy a créé la polémique sur le plateau de Laurent Ruquier. L’écrivain a tenté de mettre en avant le fait que l’antisémitisme est omniprésent en France, caché dans des complots d'envergures.
Selon lui, l’affaire du sang contaminé à laquelle est associée Laurent Fabius n’est en fait qu’un complot antisémite, fait d’une "longue tradition dans notre antisémitisme national, du crime rituel". Pour BHL, cette affaire n’est en fait qu’un moyen d’évincer Laurent Fabius et de d'entacher son image. "La manière dont on a ressorti, à l'époque pour l'ancien Premier ministre français, une histoire de sang contaminé - c'est-à-dire de crime rituel - disait quelque chose, hélas, d'une tendance (antisémite, ndlr) dans ce pay", a-t-il dénoncé.
A lire aussi- BHL en Irak : les photos détournées par les internautes
L'affaire du Sofitel ? Complot
Mais Bernad-Henri Lévy ne s’est pas arrêté là. Il a également profité de la présentation de son livre pour défendre encore une fois son ami Dominique Strauss-Kahn dans l'affaire du Sofitel : "Dans certains portraits de lui que j'ai lus dans la presse française, il y avait quelque chose qui ne sentait pas bon! (…) Je ne me suis jamais posé la question de savoir s'il y entrait de l'antisémitisme, mais si vous me posez la question, il y entrait probablement une part" (voir l'extrait vidéo ci-dessus).
"L'antisémitisme partout"
Sceptique devant ce discours, Laurent Ruquier a souhaité nuancer les propos de BHL : "Cette affaire du sang contaminé qui a collé à la peau de Laurent Fabius un long moment, on n'est pas obligé d'y voir de l'antisémitisme. Ça a été un vrai scandale… (...) Depuis, Laurent Fabius a été, je le rappelle, président de l'Assemblée nationale, à nouveau ministre et même maintenant président du Conseil constitutionnel. Si c'est ça de l'antisémitisme, il s'en sort plutôt pas mal !" Et Léa Salamé d’arguer à son tour : "C'est là la faiblesse de votre texte: il faut dénoncer la montée de l'antisémitisme, et elle est réelle mais vous l'affaiblissez en voyant de l'antisémitisme partout".