Le 25 novembre prochain, l’administration fiscale prélèvera une nouvelle somme sur le compte des contribuables concernés par un rattrapage de l’impôt sur le revenu. Êtes-vous concerné ?
Les masques à oxygène ne contiennent que 15 minutes d’oxygène
Généralement situés au-dessus de la tête des passagers, les masques à oxygènes sont censés tomber en cas de dépressurisation de la cabine. D’après Business Insider, ils ne contiennent que 15 minutes d’oxygène. Un temps qui peut paraître très court mais qui serait pourtant suffisant au pilote pour faire redescendre l’appareil à une altitude où l’air est plus respirable. Soufflez, puisqu’on vous le dit.
Le sauvetage en mer et la formation des PNC
A bord d’un avion on distingue deux catégories de personnes : les passagers (PAX) et le personnel navigant commercial (PNC). Avant de prendre leurs fonctions, ces derniers doivent suivre une formation qui comporte plusieurs épreuves pratiques, dont celle du sauvetage en mer. Cela consiste "à ramener un mannequin dans l’équivalent d’un canot de sauvetage", nous explique Olivier Magnan. Auteur de La vraie histoire des hôtesses de l’air, il ajoute que cette épreuve "n’est plus jamais testée au fil d’une carrière".
Et pour cause : "Tous savent qu'un crash en mer ne laissera aucun PNC survivant capable de porter secours à des pax déjà morts". Mais, et comme il le souligne, "heureusement, les statistiques prouvent que le transport aérien reste le plus sûr !".
"Il y a-t-il un médecin à bord ?"
Peut-être avez-vous déjà entendu ce message à borde d’un avion. En cas de problème de santé à bord d’un avion, le PNC prend le micro et s’adresse aux passagers pour demander si l’un d’eux est médecin et peut leur venir en aide. Sans réponse, ils réitèrent leur appel en demandant également l’aide de toute personne issue du corps médical (infirmière, dentiste, kinésithérapeute, etc).
Et pour cause : en France, les compagnies aériennes n’ont pas l’obligation légale de voler avec du personnel soignant. Celles-ci misent ainsi sur les statistiques selon lesquelles dans 80% des cas, un médecin se trouve non seulement à bord mais accepte également de venir en aide à l’équipage. Par ailleurs, l’équipage est formé au secourisme et l’appareil est équipé de matériel médical dont un défibrillateur en cas d’arrêt cardio-respiratoire. En tout, la fameuse question visant à savoir si un médecin se trouve à bord est posée 350 fois par jours… à travers le monde, selon Le journal international de la médecine.
La pire crainte des pilotes à bord
En 2016, Planet avait posé ses questions à François Suchel, commandant de bord chez Air France et auteur de 6 minutes 23 séparent l’enfer du paradis. A la question de savoir qu’elle était sa pire crainte en plein vol, celui-ci avait répondu d’emblée : "Un feu non-maîtrisée dans la cabine".
En effet, "dans ces cas-là, l’espérance de vie des passagers et du personnel naviguant n’est que de 20 minutes…, nous avait-il expliqué. C’est pour cela que nous sommes aussi intransigeants vis-à-vis de la cigarette à bord".
On ne sait pas en permanence où se trouve un avion
En 2014, le vol MH377 de la Malaysia Airlines disparaissait des écrans de radars en plein vol sans que l’on sache exactement où. Interrogé par Planet, Roger Rousseau, secrétaire national du Syndicat national des contrôleur aériens (SNCTA) nous expliquait alors : "dans les zones de faible densité, le contrôleur donne une route et une altitude à suivre au pilote. Tous les deux se fixent ensuite des rendez-vous toutes les 30 ou 45 minutes pour s’assurer que tout va bien.
Mais entre deux rendez-vous, le pilote, le personnel de bord et les passagers sont seuls et en cas de disparition, il est ensuite plus très difficile de déterminer le lieu où concentrer les recherches". Et celui-ci d’ajouter : "c’est peut-être ce qui s’est passé pour le vol MH370. Ce qui pourrait également expliquer pourquoi on ne sait pas exactement où chercher".