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Les éventuels repreneurs de la raffinerie Petroplus de Petit-Couronne (Seine-Maritime) ont jusqu'à ce mardi 17 heures pour déposer une offre. En attendant la décision, les salariés devraient se réunir devant le site à l'appel de l'intersyndicale.
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La journée de la dernière chance. Alors que Matignon a estimé lundi soir que les chances de trouver un acheteur pour la raffinerie Petroplus de Petit-Couronne (Seine-Maritime) étaient "limitées", les 470 salariés de l’entreprise attendent avec angoisse de savoir si des offres de reprises crédibles ont été déposées. "C’est un dossier difficile sur lequel l’Etat s’est beaucoup mobilisé, mais les chances de succès sont limitées. Nous avons évoqué comme serait financé un plan social dans l’hypothèse où le tribunal ne jugerait aucune offre crédible", ont indiqué les services du gouvernement à l’issue d’une rencontre entre l’intersyndicale CGT-CFDT-CFE/CGC du site et les conseillers de Jean-Marc Ayrault, le Premier ministre.


Dernier délais : 17 heures

Le porte-parole de l’intersyndicale, Yvon Scornet a par ailleurs souligné que les personnes désireuses de reprendre la raffinerie ont jusqu’à ce mardi 17 heures pour déposer leur offre auprès de l’administrateur judiciaire. Ce dernier communiquera ensuite dès mercredi, la ou les propositions jugées crédibles au tribunal de commerce de Rouen. Concernant l’examen de ces offres, le membre du syndicat a précisé que le tribunal de commerce fixera une date d’audience d’ici deux à trois semaines. Revenant sur la dernière réunion qui a eu lieu entre les représentants de Matignon et l’intersyndicale, il a regretté que "la plus grosse discussion a été sur le fait de dire « demain (ndlr : mardi), ce sera peut-être une défait », donc on va passer à autre chose".


Une lueur d’espoir
Et même s’il se dit déçu que "pour eux, il n’y a pas de proposition qui émerge", Yvon Scornet a toutefois laissé entendre que le gouvernement "a annoncé qu’il discutait actuellement avec Shell", l’exploitant historique du site qui avait cédé la raffinerie à Petroplus en 2007. Mais la piste la plus crédible aux yeux des salariés demeurait lundi celle de NetOil, basée à Dubaï et contrôlée par l'homme d'affaires libano-américain Roger Tamraz et qui va "peut-être s'associer à d'autres".