De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Un an jour pour jour après les attentats de janvier, le premier pompier arrivé sur les lieux du drame à Charlie Hebdo, a livré un témoignage poignant sur RTL, ce jeudi.
Ce 7 janvier 2015, Patrick Hertgen, vice-président de la Fédération nationale des sapeurs-pompiers, était à Paris pour une réunion avec le médiatique urgentiste Patrick Pelloux, par ailleurs collaborateur au journal satirique. C’est d’ailleurs ensemble qu’ils pénétreront sur la scène du crime, avant l’arrivée prochaine des secours. "Ce qui était compliqué, c'était d'accéder à la rédaction. Les survivants s'étaient enfermés parce qu'ils avaient peur qu'on revienne les abattre", se rappelle le pompier au micro de RTL.
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"Ces cadavres par terre qui sont dans le sang"
Avant d’arriver dans la rédaction de l’hebdomadaire, Patrick Hertgen s’attend "à trouver des victimes graves" mais pas "à un carnage". Très vite, il comprend "que c’est une action terroriste", frappé par l’image des "pièces enfumées" par la poudre des tirs de kalachnikovs.
Le pompier se rappelle de "ces cadavres par terre qui sont dans le sang" mais aussi des "quelques survivants très gravement blessés". Et si Patrick Hertgen connaissait les membres de la rédaction de Charlie Hebdo, il aurait été "incapable de les reconnaître. Les circonstances dans lesquelles on les a retrouvés font qu'ils sont devenus méconnaissables." "Très vite, quand je suis arrivé à la dizaine de personnes décédées , j'ai très bien compris qu'on était dans quelque chose de hors-norme", poursuit le vice-président de la Fédération nationale des sapeurs-pompiers qui, un an après, vit "différemment" avec ces souvenirs.
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