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Il y a deux semaines, la capitale belge était visée par une série d’attentats qui a fait 32 morts et des centaines de blessés. Aujourd’hui, les autorités locales assurent que c’est la France qui était initialement visée. "L’objectif du groupe terroriste était de frapper à nouveau la France", a en effet annoncé le parquet fédéral belge dimanche. S’appuyant sur "plusieurs éléments de l’enquête", il a expliqué que les terroristes ont été "pris de court par l’enquête qui avançait à grand pas" et qu’ils "ont finalement décidé dans l’urgence de frapper Bruxelles". Trois jours avant les attaques qui ont eu lieu à l'aéroport de Zaventem et dans une station de métro, Salah Abdeslam, le suspect-clé des attentats de Paris avait été capturé à Bruxelles, au terme d'une traque de cinq mois.
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"Des menaces très élevées pèsent sur la France"Une information que le Premier ministre français a rapidement commentée. Dès dimanche soir, en marge d’un déplacement à Alger (Algérie), Manuel Valls a estimé que ces révélations constituaient "une preuve supplémentaire des menaces très élevées qui pèsent sur tout l’Europe, et, bien sûr, sur la France en particulier". "Nous de relâcherons pas notre vigilance", a par ailleurs assuré le chef du gouvernement.
En mars dernier, Bernard Cazeneuve avait annoncé qu’un "projet d’attentat à un stade avancé" venait d’être déjoué. Lors d’un point presse, le ministre de l’Intérieur avait indiqué qu’un homme de nationalité "française" et "suspecté d’être impliqué à haut niveau dans ce projet" avait été arrêté à Argenteuil (Val d’Oise), et que des perquisitions avaient été menées dans la ville et notamment au domicile du suspect. "A ce stade, aucun élément tangible ne relie ce projet aux attentats de Paris ou de Bruxelles", avait également affirmé le premier flic de France.
En vidéo - Argenteuil : un projet d’attentat avancé déjoué