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Quatre jours après les attentats de Paris et Saint-Denis, et alors que l’Etat islamique a revendiqué ces attaques, les enquêteurs tentent non seulement d’arrêter les terroristes en fuite mais aussi de remonter jusqu’au commanditaire. Et s’ils n’ont pour le moment aucune certitude quant à son identité, plusieurs éléments semblent cependant converger vers un homme: un djihadiste belge connu sous le nom d’Abdelhamid Abaaoud.
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Car même s’il est trop tôt pour connaître son degré d’implication dans la série d’attentats, une chose est sûre : "il a participé d’une façon ou d’une autre à (leur) élaboration", rapporte Le Monde. Une participation qui, ajoutée à sa réputation de "figure médiatique du djihadisme belge" et aux contacts qu’il a eus avec d’autres djihadistes en Europe, renforce les soupçons sur lui.
Il serait impliqué dans d’autres attaques commise en France et en BelgiqueAgée de 28 ans et originaire de Molenbeek-Saint-Jean, une plaque tournante du terroriste islamiste dans le Plat-Pays, cet homme est en effet "considéré depuis plusieurs mois par les services de renseignement français comme l’un des principaux architectes des projets d’attaques visant le sol français", précise le quotidien du soir. Abdelhamid Abaaoud aurait ainsi joué un rôle dans l’attentat avorté de Villejuif en avril dernier et dans l’attaque du Thalys en août. "Il était également en contact avec Medhi Nemmouche, le tueur du Musée juif de Belgique", en mai 2014, écrit Le Monde.Incarcéré pour braquages il y a cinq ans en Belgique, en même temps que le kamikaze qui a attaqué le "Comptoir Voltaire" à Paris vendredi, Abdelhamid Abaaoud aurait également été en contact avec un autre djihadiste français arrêté cette année alors qu’il revenait de Syrie. Ce dernier, Reda Hame, a reconnu au cours de sa garde à vue avoir rencontré le Belge. Celui-ci lui aurait "demandé de passer par Prague, pour éviter d’être repéré, avant de frapper la France. Il aurait remis au jeune homme une clé USB contenant des logiciels de cryptage et 2 000 euros en lui demandant de viser une cible ‘facile’, telle une ‘salle de concert’, pour ‘faire un maximum de victimes’", indique Le Monde. Des éléments d’autant plus troublants qu’au cours de son interrogatoire, Reda Hama a prévenu les enquêteurs que cela allait arriver "très bientôt" car "là-bas, c’était une vraie usine, et ils cherchent vraiment à frapper la France et l’Europe".
Il a enlevé son petit frère pour l’emmener en SyrieConsidéré comme "très dangereux" par les autorités françaises, Abdelhamid Abaaoud est aussi l’un "des bourreaux les plus actifs de Daech", croit savoir RTL. Une vidéo de propagande mise en ligne par l’Etat islamique l’année dernière, le montre effectivement tout sourire en train de conduire une voiture trainant des cadavres "d’infidèles". Cette même année, il a par ailleurs enlevé son petit frère de 13 ans pour l’emmener combattre en Syrie. L’enfant serait désormais surnommé "le plus jeune djihadiste du monde" souligne 20 Minutes qui précise également que leur père se serait porté partie civile contre lui.
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