Pour préserver une ambiance sereine et festive lors des repas de Noël, il est préférable d’éviter certains sujets. Voici les 6 thématiques à bannir selon un sondage.
Vendredi 13 novembre, quelques heures avant que les terroristes commencent à faire feu au Bataclan, un homme a repéré les assaillants. Mohamed* était alors à mille lieux d’imaginer ce que ces hommes s’apprêtaient à faire, mails trouvait néanmoins leur comportement étrange. Alors qu’il était fumait une cigarette devant le Celar, un restaurant du 11e arrondissement de Paris situé à quelques encablures du Bataclan, où il était venu prendre un verre, comme souvent, le témoin a repéré une voiture noire qui "essayait de se garer avec difficultés" devant une sortie de garage. Au micro de BFM TV lundi, il a expliqué avoir demandé aux occupants du véhicule de bien vouloir trouver une autre place : "J’ai dit ‘pousse-toi, les gens ne peuvent pas passer’. Ils m’ont regardé froidement, ils n’ont pas ouvert la fenêtre. Ils avaient des têtes vraiment bizarre, avec des yeux qui ressortaient, brillants. Ca m’a bloqué, ça m’a refroidi".
A lire aussi –Elle a fait la morte pour survivre : Isobel raconte l’enfer du Bataclan
Son témoignage n’a pas été pris au sérieuxSans insister, Mohamed est ensuite retourné s’assoir dans le restaurant, tout en continuant à observer la voiture et les hommes qui se trouvaient à bord. Pendant deux heures, ces derniers sont restés assis dans le véhicule, "les feux éteints et le moteur allumé", a-t-il raconté à la chaîne d’informations en continu. Mohamed a finalement quitté le Celar sans que le véhicule ou ses occupants aient bougé. Si bien que le témoin s’est dit qu’ils étaient sans doute des "trafiquants de drogue" ou des "cambrioleurs en repérage".
Mais lorsque les premières informations ont commencé à tomber concernant l’attaque au Stade de France, Mohamed a fait le lien avec ce qu’il avait vu depuis le Celar. Il alors tenté d’alerter la police. A plusieurs reprises il a été mis en relation avec le commissariat du 11e arrondissement mais son témoignage n’a jamais été pris au sérieux. Pourtant, quelques minutes plus tard, les premiers coups de feu ont retenti dans la mythique salle de concert. Et c’est à ce moment-là que la police l’a rappelé pour prendre son témoignage.
*Le prénom a été changé à la demande du témoin
En vidéo - Des images terrifiantes filmées à la sortie du Bataclan