De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Libération dénonce "des failles et des mensonges" dans le dispositif de sécurité mis en place le soir du 14 Juillet sur la promenade des Anglais. Selon les informations du quotidien, au moment où le terroriste a foncé dans la foulé à bord de son camion blanc, "aucune voiture de police nationale (était) susceptible de barrer la chaussée". C’est pourtant bien ce qu’affirme le gouvernement par la voix de son ministre de l’Intérieur. Réagissant aux accusations du quotidien, Bernard Cazeneuve a en effet assuré dans un communiqué diffusé mercredi soir que "l’accès à la zone piétonne de la Prom’Party sur la promenade des Anglais était sécurisé par un barrage de la police nationale".
Une version contredite par Libération qui, s’appuyant sur "une source policière qui a pu visionner les images de la vidéosurveillance", assure qu’au moment de l’attaque "aucun membre de la police nationale n’(était) alors présent. Et pour cause, ceux-ci (avaient) été relevés aux alentours de 20h30 par leurs collègues municipaux". Et le journal d’insister : "A ce moment-là, "un seul véhicule de police, celui des agents municipaux, se trouvait au milieu de la chaussée, côté mer", là où l’artère devenait piétonne.
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Bernard Cazeneuve dénonce des "contre-vérités"Autant de "contre-vérités" dénoncées par Bernard Cazeneuve. Dans son communiqué, le ministre a même estimé que "ces méthodes interrogent sur la déontologie des journalistes qui ont signé ces articles" et que "ces procédés, qui empruntent aux ressorts du complotisme, sont graves, car ils laissent penser que le Préfet des Alpes-Maritimes, le ministre de l’Intérieur et le Premier ministre auraient cherché à travestir la vérité".
Le Premier flic de France a poursuivi en annonçant qu’un point-presse aurait lieu ce jeudi pour "revenir, documents et cartes à l’appui, sur le dispositif du 14 Juillet".
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