Paul G., 31 ans est accusé d’avoir violé Gisèle Pelicot en 2016. Il a reconnu les faits dans leur totalité ce vendredi 8 novembre, avant de faire part à la cour de son souhait de devenir pasteur.
Deux mois et demi après l'attentat de Nice, un nouveau procès-verbal, établi par la sous-direction anti-terroriste de la Police judiciaire, vient apporter un nouveau doute sur le déroulé des évènements.
Selon Azzedine Ahmed-Chaouch, journaliste de l'émission Quotidien (TF1), qui a pu consulter le document, des divergences apparaissent avec la version officielle. Et notamment sur un point : la neutralisation du terroriste. Selon la version officielle, ce sont les policiers qui ont abattu l'homme. "Le dispositif de protection a permis à la police nationale d’intercepter le camion et de mettre un terme à sa course meurtrière", avait ainsi déclaré Bernard Cazeneuve juste après l'attentat.
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"Le camion terroriste cale"
Mais selon la sous-direction anti-terroriste de la police judiciaire, le véhicule du terroriste aurait tout simplement calé.
"Le véhicule de police se retrouve bloqué par les personnes ayant réussi à s'échapper. La progression des policiers n'est donc pas aisée, devant “zigzaguer” entre les personnes apeurées et blessées. À 22 heures 34 minutes et 45 secondes : le véhicule de police est derrière le fourgon à une distance d'environ 60 mètres, bloqué", détaille la police judiciaire dans un extrait du dossier cité par Quotidien. Les enquêteurs constatent ensuite qu’à 22h35, "le camion terroriste cale. Il ne repartira plus. 43 secondes plus tard, les policiers se trouvent derrière le camion. La fusillade dure 1 minute et 15 secondes."
En clair, selon le document, ce ne sont pas les policiers qui ont arrêté la course du camion, même si ce sont eux qui ont abattu le terroriste.
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