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"La France va devoir vivre avec le terrorisme". Cette déclaration du Premier ministre, Manuel Valls, au lendemain de l’attaque de Nice, pose de vraies questions depuis quelques mois et après les différents attentats orchestrés en France. Mais pourquoi le pays est-il une cible privilégiée ?
Les frappes contre Daech en Syrie
Tout d'abord, le pays est notamment visé pour son implication dans divers conflits et guerres au Moyen-Orient. "C’est pour nos frères d’Irak et de Syrie, vous avez fait du mal à nos frères, vous avez bombardé la Syrie (…), on fait ce que vous faites en Syrie", avait ainsi déclaré l’un des preneurs d’otages du Bataclan le 13 novembre dernier, repris par MYTF1News. La participation de la France aux frappes aériennes contre Daech en Syrie a de nombreuses fois été dénoncée par le groupe terroriste.
La laïcité, l'interdiction du port du voile
Les valeurs prônées par la France peuvent elles-aussi être visées par les terroristes. Après les attaques du 13 novembre, le journaliste David Thompson déclarait ainsi à Médiapart qu'"il existe aussi tout un tas de raisons symboliques qui font que la France est perçue comme l’ennemi de l’islam avec la laïcité, la loi sur le voile", rappelle le Femme Actuelle. La liberté d'opinion, la vie festive à la française, la sexualité libérée... sont autant de notions et comportements visés par les jihadistes.
Le nombre de Français important au sein de l'EI
Enfin, un autre critère qui explique pourquoi la France est privilégiée par les terroristes pour leurs attaques est probablement le nombre important de Français présents dans les rangs de l'Etat islamique. "Presque tous ceux qui sont impliqués dans la violence en France au cours des dernières années ont des profils similaires : âgés entre 18 et 36 ans, souvent avec un record de participation à la petite délinquance, connus de la police ou des services de sécurité, avec des peines de prison, issus de milieux pauvres ou du moins loin d'être riches, et avec l'insécurité, les emplois temporaires ou mal rémunérés", analyse le quotidien The Guardian.
Ce qui expliquerait un ressentiment de leur part contre la France.
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