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La Thaïlande se remet progressivement de l’attentat qui a touché la capitale du pays. Lundi, une bombe a explosé près du sanctuaire d’Erawan, dans le centre de Bangkok, la capitale de la Thaïlande, faisant un dernier bilan de 21 morts et 123 blessés. Il s’agit de l’attentat le plus meurtrier qu’ait connu le pays.
Le chef de la junte militaire au pouvoir, Prayut Chan-O-Cha, a déclaré dans une conférence de presse que la police locale avait identifié le suspect de l’attentat grâce à des caméras. Il s’agit d’un jeune homme portant un T-shirt jaune et un sac à dos qui est entré dans le sanctuaire avant d’en repartir, sans le sac à dos. Quelques minutes plus tard, l’explosion a eu lieu.
Un attentat pour détruire "l’économie et le tourisme"
La junte au pouvoir a très vite décrit le suspect comme "originaire du nord-est du pays et membre d’un groupe opposé à la junte". Autrement dit, les Chemises rouges, les soutiens de l’ancien gouvernement qui a quitté le pouvoir en 2014 suite au coup d’Etat militaire qui a mené la junte au pouvoir.
Pour le Premier ministre thaïlandais, cette attaque avait pour objectif de détruire "l’économie et le tourisme". Le sanctuaire d’Erawan où s’est déroulé l’attentat est en effet un haut lieu touristique de Bangkok et parmi les victimes se trouvent de nombreux touristes principalement asiatiques.