Bruno Rejony avait 52 ans et était cheminot à la SNCF. Le soir du 24 décembre, il s'est suicidé en se jetant du TGV qu'il conduisait, créant une immense pagaille sur le réseau et privant des milliers de...
Des hommes armés ont attaqué, vendredi soir, un restaurant et un hôtel de Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso, faisant au moins 27 morts, de 18 nationalités différentes, et plusieurs dizaines de blessés. Deux Français sont parmi les victimes, a indiqué le Quai d'Orsay samedi en fin d'après-midi. Cet hôtel, le Splendid, est fréquenté par les Occidentaux.
Des "frères" du "bataillon Al-Mourabitoune ont fait irruption dans un restaurant des plus grands hôtels de la capitale du Burkina Faso, et sont maintenant retranchés et les combats continuent avec les ennemis de la religion", indiquait un message d'AQMI samedi matin, repris par les agences de presse.
Qautre jihadistes tués
L'assaut était en effet toujours en cours samedi matin contre les preneurs d'otages, qui se revendiquaient d'Al Qaida au Maghreb islamique (AQMI). Les forces de sécurité ont finalement réussi à libérer 126 personnes, dont plus d'une trentaine de blessés, parmi lesquels le ministre du Travail burninabé, Clémant Sawadogo.
Quatre assaillants ont été tués, parmi lesquels peut-être deux femmes. D'autres jihadistes se sont ensuite retranchés dans un autre hôtel de la capitale, où un autre assaut avait été donné.
L'ambassade de France a rapidement évoqué une "attaque terroriste". Un numéro d'urgence pour la communauté française a été mis en place et un vol Air France Paris-Ouagadougou a été dérouté vers le Niger.
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