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Toujours à l’hôpital, Raouf El Ayeb, l’homme qui a foncé en voiture sur des militaires en faction devant la mosquée de Valence (Drôme) vendredi, a livré ses explications sur son geste à l’issue duquel il est ressorti blessé par des balles de militaires.
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Selon le JDD, si ce Français d’origine tunisienne a foncé sur les militaires, c’est parce qu’il a "vu rouge à la vue des militaires", "parce qu’il ne trouvait pas de place pour se garer", selon les enquêteurs qui l’ont interrogé sur son lit d’hôpital. L'assaillant a été entendu dimanche après-midi à l'issue de sa garde à vue par un juge d'instruction.
Des images de propagande djihadiste
Une explication pour le moins surprenante d'autant plus que le lendemain de son action, il avait fait part aux secouristes de "sa volonté de se faire tuer par des militaires" au motif que ceux-ci "tuaient les gens", ou bien d'être tué pour "se présenter comme un martyr", selon les explications du procureur. Au moment de foncer sur les militaires, il avait crié "Allah est grand".
"Musulman pratiquant mais pas radical" de 29 ans, Raouf El Ayeb détenait dans son ordinateur et son téléphone des "images de propagande djihadiste". Mais samedi, la piste terroriste n’avait pas été retenue, le parquet antiterroriste ayant décidé de ne pas se saisir de l’affaire. L’homme, peintre au chômage, a été mis en examen dimanche pour "tentative d'homicide sur personnes dépositaires de l'autorité publique".
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