De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
En novembre dernier, nous vous rapportions les circonstances apparemment claires de la mort de Diesel, la chienne du RAID, tuée dans l’assaut contre Abdelhamid Abaaoud le 13 novembre 2015. Cependant, un détail lié à la balle tirée sur l’animal remet en cause les assertions de Jean-Michel Fauvergue, le patron du RAID qui a coordonné l’assaut.
Interrogé par Le Figaro l'an dernier, Jean-Michel Fauvergue avait détaillé l’assaut mené dans l’appartement de Saint-Denis : après des tirs nourris, pensant que les terroristes sont hors d’état, l'équipe d'intervention "décide d'envoyer un chien pour qu'il fasse une reconnaissance des lieux. Malheureusement, Diesel, un chien d'attaque, est tué à la Brenneke".
À lire aussi – Mort de Diesel : bientôt un gilet pare-balles pour les chiens policiers ?
"À la Brenneke"
L’expression suggère l’usage d’un fusil de chasse. Or, selon Le Monde, la seule arme retrouvée sur les lieux était un pistolet semi-automatique de calibre 9 millimètres, alors qu’une "Brenneke" possède un calibre d’au moins 12 millimètres. Ce type d’armement fait en revanche partie de l’équipement des agents du RAID.
Devant la commission d’enquête chargée de mettre en lumière les événements du 13 novembre, Jean-Michel Fauvergue s’est dit "prêt à déterrer" le cadavre de la chienne, pour laquelle les policiers ont érigé un mausolée. À sa décharge, les témoignages recueillis indiquent que l’animal était hors de portée des tirs des policiers lorsqu’elle a reçu le coup de feu fatal.
Vidéo sur le même thème – L’assaut contre les frères Kouachi, à Dammartin-en-Goële