Le projet de loi de finances pour 2025 du gouvernement demande un effort de cinq milliards d'euros aux collectivités locales les plus aisées. Et cela ne sera pas sans conséquences sur votre quotidien.
- 1 - Redoine Faïd, le faux repenti
- 2 - Jean-Pierre Treiber, "l' homme des bois"
- 3 - Albert Spaggiari : jamais repris
- 4 - Jacques Mesrine : l'ennemi public n°1
- 5 - Antonio Ferrara : le professionnel de l'évasion
- 6 - Christophe Khider: "Je vais partir, c'est une évidence"
- 7 - Michel Vaujour et la "fille de l'air"
- 8 - Mariani, Santucci et Costa : l'évasion en douceur
Redoine Faïd, le faux repenti
Après plusieurs braquages, Redoine Faïd dit "le chef des saucissoneurs" est condamné à 18 ans de prison en 2001.
Il est libéré en 2009 et donne l'image d'un braqueur repenti. Devenu cadre commercial, il fait le tour des plateaux télés pour faire la promotion de son livre autobiographique, Braqueurs : Des cités au grand banditisme. Dans son livre il décrit le braquage comme quelque chose d'inné : "On ne sait pas profiter de la vie. On est habitués à notre vie de merde. Le braquage nous manque. De la même manière qu’on a envie de manger, on a envie de braquer".
En 2011, il est rattrapé par sa nature et se fait arrêter Il est soupçonné d'une attaque à main armée ayant coûté la vie à Aurélie Fouquet, une policière de 26 ans.
Le 13 avril 2013, il s'évade de la prison de Sequedin à renforts d'explosifs et en prenant temporairement quatres gardiens en otage. Il est repris le mercredi 29 mai à 2 h 30 à l'hôtel B&B de Pontault-Combault (Seine-et-Marne).
Capture video ©LCI
Jean-Pierre Treiber, "l' homme des bois"
Soupçonné de l'assassinat de Kathia Lherbier et Géraldine Giraud, Jean-Pierre Treiber s'échappera de la prison d'Auxerre par le biais d'un camion de livraison en se glissant dans un carton.
Pendant plusieurs semaines, Treiber, garde-chasse de métier, fera croire qu'il survit seul dans la forêt. En réalité, il était hébergé par des amis. Il sera repris au bout de 72 jours dans un appartement à Melun.
Malgré son arrestation, Jean-Pierre treiber échappera tout de même à son procès. Deux mois avant les premières audiences, il se suicidera dans sa cellule de la prison de Fleury-Mérogis.
Capture image : ©France 3 Bourgogne
Albert Spaggiari : jamais repris
Albert Spaggiari aura montré un don pour le spectacle. Cerveau du casse du siècle, il était parvenu à braquer les coffres de la Société Générale à Nice en juillet 1976 en creusant un tunnel depuis les égoûts.
Dénoncé et écroué quelques mois plus tard, il s'évadera de façon tout aussi rocambolesques. Lors d'un rendez-vous avec le juge, il se fera la belle en sautant par la fenêtre du bureau. Sa chute de sept mètres se terminera sur le toit d'une voiture avant d'être récupéré par un complice à moto.
Spaggiari ne sera jamais repris, il mourra, libre, 12 ans plus tard d'un cancer de la gorge.
Crédit photo : ©AFP
Jacques Mesrine : l'ennemi public n°1
Récidiviste de l'évasion, les "faits d'arme" de Jacques Mesrine resteront dans l'histoire. En 1978, il parviendra avec ses complices, à quitter la prison de la Santé, déguisés en gardien.
Pendant ses cavales, il narguera les autorités notamment en accordant une interview à Paris-Match et en se mettant en scène dans une série de photos, l'arme à la main. Sa confrontation avec le commissaire Robert Broussard resteront célèbres, en 1973, lors de son arrestation, il accueille le policier avec une bouteille de champagne.
Sa dernière cavale se finira brutalement. Le 2 novembre 1979, il est intercepté par la Brigade de recherche et d'intervention. Mesrine périra après avoir pris 18 balles. Les circonstances de sa mort et l'absence supposée de sommations feront polémique.
Crédit photo : ©Wikimedia Commons
Antonio Ferrara : le professionnel de l'évasion
Lors de sa deuxième évasion en 2003, Antonio Ferrara ne laissera rien au hasard. Un vrai commando viendra l'aider à s'échapper de la prison de Fresnes. Equipés de lance-roquettes, il feront sauter les deux portes blindées de la maison d'arrêt. Face à des intrus les attaquants au fusil d'assaut, les gardiens seront vite dépassés : l'opération ne prendra qu'une dizaine de minutes.
Une fois libéré, Ferrara mettra toutes les chances de son côté pour ne pas être repris. Il perd plusieurs kilos, se laisse pousser une barbe, se teint en blond et va même jusqu'à se faire refaire le nez. Cela ne suffira pas : il sera arrêté seulement quatre mois plus tard.
Capture image ©LCI
Christophe Khider: "Je vais partir, c'est une évidence"
Condamné à 30 ans de prison en 1999 suite à un braquage avec mort d'otage, Christophe Khider est déterminé à ne pas purger sa peine. En 2001 il se voit condamner à une peine de 15 ans de prison supplémentaires.
En février 2009, il retente sa chance et s'évade en prenant deux gardiens en otage. Il sera repris 36 heures plus tard après avoir été blessé au cours d'une fusillade avec la police.
En avril 2013, dans une interview accordée au Journal du Dimanche, le braqueur déclare qu'il retentera de s'évader tôt ou tard : "Je vais partir, c'est une évidence [...] Je leur laisse encore quelques mois [...] Je sais que je vais réussir et que, peut-être, je ne retournerai jamais en prison [...] Ca va exploser, il va y avoir des drames".
Crédit Photo : ©AFP
Michel Vaujour et la "fille de l'air"
Pour s'évader de la prison de la Santé, Michel Vaujour utilisera un mode opératoire très en vogue lors des années 1980 : la fuite en hélicoptère. En mai 1986, il s'échappe donc par les airs. Particularité de son évasion, l'appareil est piloté par sa femme, Nadine Vaujour. Il sera repris quelques mois plus tard, lors d'une nouvelle tentative de braquage.
L'histoire inspirera un film, La Fille de l'air avec Béatrice Dalle. Il sera finalement libéré en 2003 après avoir passé 27 années de sa vie en prison.
Créfdit photo : ©Wikimedia Commons
Mariani, Santucci et Costa : l'évasion en douceur
Francis Mariani, Pierre-Marie Santucci et Maurice Costa se sont évadé en 2001 de la prison de Borgho, le plus paisiblement du monde. Les trois hommes, membres supposés du gang de la brise de mer sont passé tranquillement par la porte d'entrée.
Des complices des trois hommes avaient piraté le fax du palais de justice d'Ajaccio avant d'envoyer à la maison d'arrêt l'ordre de libérer les prisonniers. Malgré leur liberté retrouvée, les trois hommes ne couleront pas des jours tranquilles. Mariani, Santucci et Costa ont tous les trois perdu la vie à l'occasion de règlement de compte ces cinq dernières années.
Photo : © Corse-Matin