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Dans une interview au Parisien publiée lundi soir, Thierry Ardisson faisait part de son nouveau combat : sauver la rue de Rivoli, située en face des Tuileries, à Paris. L’animateur, qui habite le quartier, a d’ailleurs créé fin 2014 l’Association de défense des arcades Rivoli (Adar) – qui compte parmi ses membres Antoine de Caunes et Marc Lavoine – afin de dénoncer l’état de ce patrimoine architectural.
Il explique au quotidien que son ambition est de "redonner leur lustre aux arcades au nom du respect de l’architecture du XIXe siècle." Pour cela, le présentateur est allé jusqu’à dénicher un décret du 23 décembre 1852 interdisant notamment l’installation rue de Rivoli d’artisans "dont l’état nécessite l’usage d’un four", afin de contraindre les fast-foods à fermer.
Les établissements de restauration rapide ne sont pas les seules cibles de Thierry Ardisson qui part en croisade également contre les boutiques de souvenirs. "Si on ne fait rien, ce sera kebabs et tours Eiffel de la place de la Concorde jusqu’au Louvre", s’indigne-t-il.
"Les kebabs, c’est mieux à Barbès"
Selon un arrêté de la ville de Paris de 1981, les étalages des commerçants ne doivent empiéter que sur un tiers de la chaussée au maximum. Or cette injonction n’est pratiquement jamais respectée ; ce qui a le don d’énerver l’animateur. Pour en donner la preuve, ce dernier a donc accompagné des journalistes du Parisien le long du péristyle de la rue de Rivoli. On le voit notamment, après avoir déambulé entre le bitume fissuré et des mosaïques abîmées, alpaguer un commerçant, coupable de "détruire le lieu", selon l’animateur, à cause de son étalage foisonnant.
Le maire (UMP) du Ier arrondissement, qui réclame depuis des années "la suppression complète des étalages sous les arcades", est du même avis : "Cette situation anarchique défigure les lieux", dit-il au quotidien. Le montant de l’amende est d’ailleurs passé de 22 € à 750 € le mois dernier. Mais la tâche est difficile, car l’entretien des arcades, à la fois parties privées, mais ouvertes aux piétons, incombe aux copropriétaires.
"C’est le patrimoine, c’est la France, c’est en face du musée du Louvre. Il n’y a aucune raison pour que nous laissions ce patrimoine se dégrader années après années.", entend faire valoir Thierry Ardisson qui rajoute : "J’adore les kebabs, mais les kebabs, c’est mieux à Barbès (quartier "populaire" de la capitale)".