De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Tandis que l’ambassadeur de l’Arabie saoudite vient d’être promu à la tête du Conseil des droits de l’homme de l’ONU, François Hollande s'est opposé à la condamnation à mort d'un jeune homme qui attend toujours dans les geôles saoudiennes d’être décapité et crucifié dans les heures qui viennent. "La France est opposée à la peine de mort. J’ai toujours rappelé que cette position ne variait pas, ne connaissait aucune exception et que pour nous tout doit être fait pour faire cesser ces exécutions partout, et notamment en Arabie saoudite", a déclaré le président de la République.
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De nombreuses personnalités, ONG ou encore associations de défense des droits de l’homme s’opposent à sa décapitation. "La France est préoccupée par la situation d’Ali Mohammed al-Nimr, condamné à mort alors qu’il était mineur au moment des faits", a pour sa part affirmé le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, Romain Nadal. L'ONG Amnesty International dénonce, elle, les "mauvais traitements" subis par le jeune homme afin de passer aux aveux.
Le jeune homme pourrait être "exécuté à tout moment"
Le tort du jeune saoudien ? Avoir participé au mouvement du Printemps arabe dans son pays en 2012. Il était alors âgé de 17 ans. Lors de son procès, il a été accusé d’appartenir à une organisation terroriste. De plus, les autorités lui ont reproché d’avoir attaqué la police lors des manifestations. Ces dernières prévoient de le décapiter et de le crucifier. Son corps doit ensuite être exposé "jusqu’à pourrissement de ses chairs".
Des experts de l’ONU affirment que le jeune homme a été torturé et forcé de passer aux aveux. De plus, il n’aurait même pas pu faire appel à un avocat. Le véritable motif de cette condamnation serait d’ordre politique, selon certains experts. En effet, l’oncle d’Ali Al-Nimr est un influent cheikh chiite. Il a notamment été l’un des leaders d’une importante contestation contre le régime entre 2011 et 2012. Lui-même a été condamné à mort la même année que son neveu.
L’Arabie saoudite n’annonçant pas à l’avance les exécutions, des experts de l’ONU ont précisé que le jeune homme pourrait être "exécuté à tout moment".
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