Le prix de l’or a atteint des sommets historiques en 2024 dépassant les 2 500 euros pour une once d’or. Faut-il vendre ou continuer d’investir dans ce métal précieux ? On fait le point.
Deux jours après que Planet.fr a révélé la présence d’un enfant caché dans un bagage à main sur le vol AF 1891 reliant Istanbul à Paris lundi soir, de nouveaux éléments ont été dévoilés. Selon nos informations, l’enfant a été découvert après que la femme qui l’accompagnait a voulu ouvrir le sac dans lequel il se trouvait. Un autre passager aurait alors vu quelque chose bougé, et alerté le personnel navigant. Ce dernier les aurait ensuite escortés jusqu’à l’avant de l’avion, sans qu’aucun message d’information ne soit diffusé au micro pour informer ou rassurer les autres passagers. "Ils n’ont rien dit mais au moins toutes les personnes assises du fond de l’appareil ont vu ce qui s’était passé. Les gens se retournaient et en discutaient entre eux. Personne n'arrivait à y croire", nous racontait Vincent, présent à bord de ce vol.
Air France nous avait ensuite confirmé cette information, tout en précisant que la compagnie avait demandé "la présence des autorités françaises à l’arrivée du vol" pour prendre en charge la femme et l’enfant, lequel voyageait "sans titre de transport". Toujours selon Air France, une enquête a été ouverte, "menée par les autorités compétentes". A ce moment-là, plusieurs questions demeuraient sans réponse : pourquoi l’enfant a-t-il voyagé caché ? Comment a-t-il fait pour embarquer sans titre de transport ? Quels liens l’unissent à la femme qui l’accompagnait ?
A cause d’un problème de visaCité par France Info, le parquet de Bobigny précise aujourd’hui que la femme est une Française d’environ 35 ans qui "se présente comme la mère adoptive" de l’enfant. Ce dernier, une fillette de 4 ans, aurait été adopté en Haïti. Faute de visa pour l’enfant permettant un retour direct vers Paris, la mère aurait eu l’idée de faire escale en Turquie où ce document n’est pas nécessaire pour entrer sur le territoire, avant de prendre un second vol pour Paris. Si la première étape de son plan a fonctionné, elle s’est ensuite retrouvée bloquée à Istanbul au moment de prendre un avion pour Paris. Un visa était là encore nécessaire pour que l’enfant puisse rejoindre la France.
Et c’est à ce moment-là qu’elle aurait décidé d’acheter un nouveau billet pour un autre vol et de cacher la fillette pour contourner les règles et pouvoir embarquer avec elle à destination de la capitale française. "Une fois à l'intérieur de l'avion, la passagère a placé le sac à ses pieds, sous une couverture, mais la petite fille a eu envie d'aller aux toilettes et elles se sont fait remarquer par des passagers", a par ailleurs précisé une source aéroportuaire à l’AFP.
"Les contrôles de sécurité n’ont rien relevé d’anormal"Mais si l’on en sait davantage sur les liens qui unissent la femme et la fillette, et aussi sur les motivations qui ont poussé la première à cacher la seconde, on ignore cependant encore comment elles ont pu passer les contrôles de sécurité sans encombre. Ils "n'ont rien révélé d'anormal à l'aéroport Ataturk à Istanbul, ce qui interpelle les enquêteurs", rapporte France Info. Un point qui pourrait laisser supposer que les deux passagères ont pénétré la zone d’embarquement avec leurs premiers billets et que le problème du visa de l’enfant s’est posé au moment de monter à bord de l’avion. Toutes les deux auraient ensuite été empêchées de monter dans l'appareil mais pas pour autant être exclues de la zone d’embarquement. Ce qui leur aurait ensuite permis de prendre un autre vol sans avoir à repasser les portiques de sécurité où l’absence de billet pour l’enfant aurait été détectée.
Actuellement, toutes les deux seraient retenues "en attente à Roissy", le temps que l’enquête soit bouclée. La garde à vue de la femme a par ailleurs été levée, le parquet n’ayant pas engagé de poursuites à son encontre.
En vidéo - Le parcours d'une valise dans un aéroport