De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Mis en examen pour "escroquerie en bande organisée" dans l’affaire Tapie, Stéphane Richard a fait jeudi des révélations choc aux enquêteurs. Le PDG d’Orange leur a en effet confié qu’une "réunion cruciale" a bien été organisée il y a six ans à l’Elysée en vue de préparer l’arbitrage entre le Crédit Lyonnais et Adidas et ce, en présence de Bernard Tapie. Alors directeur de cabinet de la ministre Christine Lagarde à Bercy, le grand patron a par ailleurs assuré qu’il avait lui-même été convié à cette réunion par le secrétaire général de l’Elysée, Claude Guéant. Et alors que cette version accable l’ancien membre du gouvernement, Jean-François Rocchi, le président du Consortium de réalisation, l’a confirmée.
Bernard Tapie joue sur les mots
De son côté, Bernard Tapie a réagi à ces déclarations en affirmant qu’il ne se souvenait pas "d’une réunion à cette date". L’homme d’affaires a toutefois déclaré que si celle-ci a bel et bien eu lieu, alors elle ne devait pas "être une réunion de validation" mais plutôt "d’information". L’arbitrage entre Crédit Lyonnais-Adidas avait rapporté quelque 430 millions d’euros à l’actionnaire du groupe Hersant.
Lambert cite le nom de Borloo
L’ancien ministre du Budget, Alain Lambert a, quant à lui, affirmé jeudi au micro de BFM TV que Jean-Louis Borloo lui avait parlé "d’arbitrage en 2002". Le ministre de la Ville lui aurait ainsi "suggérer de rencontrer Bernard Tapie" en lui précisant bien "qu’un contentieux existait entre Bernard Tapie et Bercy et qu’il y avait pour l’Etat un risque financier et que la solution de la transaction serait meilleure". Et l’ex-ministre du Budget de préciser : "Je ne sais pas du tout si, en 2007, il (Jean-Louis Borloo) a été dans la boucle ou pas". De son côté, le président de l’UDI a toujours nié avoir été impliqué dans cet arbitrage.
Patrons et politiques divergent quant à l'avenir de Stéphane Richard: