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Une plaque commémorative au nom d’Imad Ibn Ziaten sera dévoilée ce matin par le maire de Toulouse, Pierre Cohen, à l’endroit même où le jeune homme a trouvé la mort. Une cérémonie d’hommages sera ensuite présidée par le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, qui lui remettra la médaille de la Légion d’honneur à titre posthume, avec la distinction « mort pour le service de la Nation ». Une marche blanche aura également lieu dimanche 17 mars.
L’enquête sur l’affaire Mohamed Merah semble aujourd’hui piétiner. Après plusieurs interpellations, les services de police sont toujours à la recherche d’éventuels complices, et de nouvelles insuffisances des services de renseignements sont de nouveau pointée du doigt. Ce dimanche, France 3 Midi-Pyrénées a produit deux documents des services de renseignements français, montrant que Mohamed Merah faisait l’objet d’une surveillance dès 2006. Inscrit sur au fichier S (« sûreté de l’Etat ») en raison de ses liens avec le mouvement salafiste, Mohamed Merah aurait normalement du faire l’objet d’un contrôle de la part des autorités, en particulier au niveau des frontières à l’occasion de son voyage au Pakistan (il avait alors indiqué s’y rendre pour faire du tourisme et trouver une épouse). Le second document mentionne que Mohamed Merah a récemment rejoint « un réseau djihadiste à Toulouse ».
Le 15 mars 2012, Abel Chennouf et Mohamed Legouade, deux autres parachutistes, seront également abattus par Mohamed Merah. Le 19 mars, c’est à une école juive de Toulouse qu’il s’en prendra. Jonathan Sandler, ses deux fils et une petite fille trouveront la mort sous les balles du « tueur au scooter ». Mohamed Merah sera finalement lui abattu le 22 mars par les hommes du RAID.