Ce lundi 25 novembre est celui de la journée internationale de lutte contre la violence faite aux femmes. Zoom sur The Sorority, cette application réservée aux femmes et aux minorités de genre qui propose de leur...
Cette décision ne sonne pas vraiment comme une surprise, elle était attendue depuis que la Cour européenne des Droits de l’homme a condamné la France début janvier pour violation du droit à un procès équitable. Un nouveau procès devrait donc bientôt se tenir devant la cour d’assises de Rennes. La famille de la victime a de son côté fait savoir qu’elle était toujours intimement convaincue de sa culpabilité. « Nous espérons maintenant qu’un nouveau procès aura lieu le plus rapidement possible compte tenu de l’âge et de la santé de madame Le Roux » a indiqué leur avocat.
En 1977, Renée Le Roux était à la tête du casino du Palais de la Méditerranée, adresse cotée de la Côte d’Azur située à Nice. Lorsque sa fille Agnès disparait à l’âge de 29 ans, les soupçons se tournent aussitôt vers son amant, Maurice Agnelet. Réputant brillant, ambitieux et séducteur, l’avocat représente Dominique Fratoni, patron du casino Ruhl, l’impitoyable voisin et concurrent du Palais de la Méditerranée. Fait troublant, juste avant sa disparition, Agnès Le Roux avait vendue toutes les parts qu’elle possédait dans le casino familial à Fratoni. En 1985, Maurice Agnelet avait bénéficié d’un non-lieu. Poursuivi de nouveau en 2000 après de nouvelles déclarations de sa femme, le privant ainsi de son alibi, il avait été acquitté au bénéfice du doute, avant d’être condamné à 20 ans de réclusion criminelle en 2007.